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L’ancienne ministre de la Défense n’a entendu parler que de deux cas et non d’une quarantaine, comme l’affirme un livre récemment paru.
Michèle Alliot-Marie estime normal de ne pas avoir été au courant, car « l’armée a un fonctionnement un peu particulier. » © Witt/Sipa Michèle Alliot-Marie , ministre de la Défense de 2002 à 2007, n’a « absolument pas » entendu parler de la quarantaine de cas de violences sexuelles subies par des femmes au sein de l’armée française. Ce chiffre est évoqué dans un livre, La guerre invisible , de Leila Minano et Julia Pascual. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a ordonné une enquête après ces révélations, selon lesquelles il y aurait eu une quarantaine de cas d’agressions sexuelles ou de harcèlement survenus ces dernières années au sein de l’armée française, la plus féminisée d’Europe . « Je n’ai entendu parler que de deux situations », a déclaré Mme Alliot-Marie lundi sur Europe 1.N’a-t-elle pas été au courant d’un aussi grand nombre de cas, comme évoqué dans ce livre ? « Non, absolument pas. Ça ne remontait pas jusqu’à moi. Ce qui n’est d’ailleurs a priori pas tellement étonnant parce que l’armée a un fonctionnement un peu particulier. On essaie de régler les problèmes », a répondu l’ancienne ministre de la Défense.
Les services concernés par l’enquête ordonnée par M. Le Drian devront rendre leurs conclusions d’ici fin mars. Ils devront formuler des recommandations qui constitueront « un plan d’action vigoureux » pour combattre de tels agissements.
Source et Témoignages vidéo : Le Point
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