Une grosse opération de contrôle nocturne de la gendarmerie

22 h 30, le dispositif est en place, à la sortie du Pont Lorois et va commencer les contrôles. Au centre, Frédérique Agnoux, procureur adjoint, et le chef d'escadron Le Coq commandant la compagnie de gendarmerie départementale de Lorient.

22 h 30, le dispositif est en place, à la sortie du Pont Lorois et va commencer les contrôles. Au centre, Frédérique Agnoux, procureur adjoint, et le chef d’escadron Le Coq commandant la compagnie de gendarmerie départementale de Lorient. |

Dans la nuit de lundi à mardi, la gendarmerie a conduit une vaste opération coup-de-poing sur différents sites de la région, dans le cadre de la lutte contre le trafic des produits de la mer.

De gros moyens

Les gendarmeries départementale et maritime, la brigade nautique, ainsi que l’office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) ont coordonné leurs efforts et mobilisé plus de 60 personnels, pour effectuer des contrôles sur des lieux stratégiques. Le dispositif était centré sur la Ria d’Etel et la baie de Quiberon, et s’étendait jusqu’au Golfe du Morbihan.

Hélicoptère

De nombreux moyens étaient engagés, sur terre, avec des contrôles routiers et des motos tous terrains dans la zone du Pô à Carnac, comme sur mer et la Ria d’Etel, dont une vedette et un semi-rigide de la gendarmerie, ainsi que dans les airs, avec un hélicoptère équipé de matériels à vision nocturne.

Véhicules contrôlés

Dans la commune, c’est à proximité du Pont-Lorois, côté Passage Neuf, que les véhicules, à la grande surprise des conducteurs, ont été arrêtés pour vérifier les coffres, sur réquisition du Procureur de la République de Lorient, en présence de Frédérique Agnoux, procureur adjoint. Les opérations ont débuté vers 22 h 30, et devaient se poursuivre jusqu’à une heure très avancée de la nuit, bien claire et plutôt fraîche.

Dissuasion

L’objectif de ces contrôles est de dissuader les voleurs, de les interpeller s’il y a lieu, et de rassurer les ostréiculteurs qui étaient associés à l’opération. Avec l’approche des fêtes, ce sont principalement les huîtres et palourdes, au prix élevé, qui pourraient intéresser des braconniers. Mais selon les responsables de la gendarmerie, « ces actions semblent porter leurs fruits. »

Source : Ouest-France

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