Saint-Martin-de-Valgalgues : des locaux flambant neufs et fonctionnels pour les gendarmes

Emotion lors de l’accueil du préfet et du commandant de la Région.

Emotion lors de l’accueil du préfet et du commandant de la Région. (Photo ALEXIS BÉTHUNE)

La nouvelle gendarmerie a été inaugurée samedi matin par le maire et le préfet du Gard, en présence de très nombreux officiels et Saint-Martinois.

C’était la grande foule hier matin, sur l’ancien carreau de mine de Saint-Martin-de-Valgalgues. On y inaugurait la nouvelle gendarmerie installée en bordure de la rocade qui part du rond-point en direction du Pôle mécanique, avec l’avantage de surplomber les alentours et d’avoir la nature à portée de mains.

Préfet et général de la Région

Les 8 gendarmes placés sous les ordres de l’adjudant-chef Rosado avaient reçu le renfort de leurs collègues de Salindres (en communauté de brigades avec Saint-Martin), et de représentants des unités de la circonscription de gendarmerie d’Alès, voire au-delà.

Les élus aussi étaient venus nombreux (le député Fabrice Verdier, le conseiller général Jacky Valy, le président de l’Agglo Max Roustan), ainsi que les officiels : le colonel Poty, commandant le groupement du Gard, le général de brigade commandant la région Languedoc-Roussillon, Marc Lévêque, et le préfet du Gard Didier Martin, avec sa directrice de cabinet, Julie Bouaziz.

Le colonel Poty Après une Marseillaise chantée par un groupe de militaires, la coupure de ruban inaugurale et le dévoilement de la plaque commémorative de cet événement, est venue l’heure des discours.

Complexité du dossier

« L’ancienne brigade avait fait son temps », a déclaré Guy Marrot, le maire saint-martinois, rappelant que l’ancien patron de la brigade, l’adjudant-chef Capelle, l’avait sollicité en son temps sur le sujet, tout en déplorant le long parcours pour parvenir à cette réalisation.

Il a indiqué aussi la complexité du dossier, mené sur le plan financier de manière à ne pas peser sur les finances communales. Sur le montant total de 2 M €, la commune aura bénéficié du soutien de l’État pour 250 000 €, de l’Agglo pour 180 000 € et de la vente de l’ancienne caserne pour 400 000 € aux Logis cévenols afin de la transformer en logements sociaux.

« Nous sommes une police d’immersion »

« Un grand merci de vous être lancé dans cette aventure », lui a lancé le colonel Poty, heureux d’avoir pu visiter les nouveaux logements qu’il a trouvés fonctionnels. Il y voit une preuve de « l’attachement de la commune à la gendarmerie, au-delà de la Saint-Valentin… »

Enfin, le patron des gendarmes gardois a rappelé cette constante : « Nous sommes une police d’immersion. » Ceci pour expliquer le fait que les gendarmes résident sur leur lieu de travail, au milieu de la population, avec une garantie d’interventions dans des délais raisonnables.

« Un des secteurs prioritaires de l’État »

Le procureur Thierry Lescouarc’h a loué la qualité « des locaux qui permettent l’accueil dans de bonnes conditions des plaignants et des mis en cause ».

Le député Verdier a, lui, rappelé que la sécurité est l’un des trois domaines où l’État maintient ses efforts avec l’éducation et la justice.

Quant au préfet, il s’est plu à rappeler l’ancrage territorial de la gendarmerie, et le fait que « la gendarmerie reste un des secteurs prioritaires de l’État ». Constatant que sur les 45 gendarmeries du Gard, la moitié a déjà été reconstruite.

Source : Midi Libre

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