Les gendarmes sensibilisent les agriculteurs aux vols

Des actions de prévention ont été mises en place par la gendarmerie, et les derniers chiffres attestent de leur efficacité. - Des actions de prévention ont été mises en place par la gendarmerie, et les derniers chiffres attestent de leur efficacité.

Des actions de prévention ont été mises en place par la gendarmerie, et les derniers chiffres attestent de leur efficacité.

Les exploitations agricoles sont aussi la proie des voleurs. La prévention est la meilleure arme de la gendarmerie pour endiguer le problème.

Les derniers chiffres sont bons du côté des cambriolages dans les exploitations agricoles. De janvier à fin juin, 65 faits ont été recensés dans la zone gendarmerie du département. L’année dernière, sur cette même période, on en comptait 96. « Soit une baisse de 32 % », indique le commandant Rousseau, officier prévention partenariat du Groupement de gendarmerie départementale de l’Indre, satisfait de voir que le travail paye.

Car le problème a été pris à bras-le-corps. La France enregistrait une sensible augmentation des atteintes aux biens dans les fermes depuis quelques années. Des « conventions de partenariat relatives à la sécurisation des exploitations agricoles » ont été signées dans chaque département, dans le cadre d’un plan de lutte national. Dans l’Indre, elle a été signée le 21 octobre dernier, entre la gendarmerie, la Chambre d’agriculture de l’Indre, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs. Objectif de cette convention : favoriser la prévention. « Nous réalisons régulièrement des patrouilles dissuasives, explique le commandant Rousseau, et des actions de sensibilisation. »
Par exemple, il était présent, le 12 juin dernier, à l’assemblée générale des anciens exploitants de la FDSEA 36, pour expliquer les tactiques des voleurs.

Des filières étrangères bien organisées

Tous les mois, également, la gendarmerie fait publier des informations de prévention dans L’Aurore Paysanne, hebdomadaire destiné aux agriculteurs de l’Indre.
Les cambriolages dans les exploitations agricoles ont toujours existé, indique le commandant Rousseau. Tout est objet de convoitise : animaux, carburant, gros ou petit outillage, postes de clôtures électrifiées, ou encore, plus rarement, les tracteurs. Les larcins sont ensuite revendus en direct ou par Internet. Parmi les auteurs, on retrouve même des filières étrangères très bien organisées.
« Les agriculteurs sont vulnérables, car ils sont parfois isolés, ou sont installés dans des secteurs géographiques à risque, ajoute le commandant. De plus, beaucoup ne vivent plus à côté de leur exploitation. »
Ainsi, dans le cadre de la convention signée en octobre dernier, deux référents sûreté ont été désignés à la gendarmerie pour passer dans les fermes, à la demande des agriculteurs, afin d’établir des diagnostics et prodiguer des conseils de sécurité. La convention encourage, en outre, les agriculteurs à signaler tout comportement suspect et à systématiquement déposer plainte en cas de préjudice.

Source : La Nouvelle République

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