Landes : il violente son amie, prend la fuite et agresse un gendarme

Un Landais de 59 ans a été condamné à quatre mois de prison ferme par le tribunal de Mont-de-Marsan, ce mardi. Il répondait de sept délits et deux contraventions commis mercredi 10 septembre

Landes : il violente son amie, prend la fuite et agresse un gendarme

Mercredi 10 septembre, un ouvrier agricole d’Aire-sur-l’Adour a violenté une amie de Cazères, avant de prendre la fuite dans son Renault Express au nez et à la barbe des gendarmes prévenus par un voisin. © Photo
d’illustration archives Suire Thierry

 

Question de la présidente de la comparution immédiate, ce mardi matin, à Mont-de-Marsan : « Comment expliquez-vous les sept délits et les deux contraventions que l’on vous reproche aujourd’hui ? » Réponse de l’intéressé : « J’étais énervé, c’est tout… » Il n’en fallait évidemment guère plus pour finir d’énerver les juges montois déjà estomaqués par le scénario improvisé mercredi 10 septembre.Ce soir-là, le prévenu de 59 ans, un ouvrier agricole d’Aire-sur-l’Adour, avait violenté une amie de Cazères avant de prendre la fuite dans son Renault Express au nez et à la barbe des gendarmes prévenus par un voisin. Alors qu’il s’élançait à vive allure en direction de Duhort-Bachen, il avait fallu deux véhicules pour l’empêcher de rejoindre la D824, puis le stopper. Non seulement l’homme jusque là inconnu de la justice roulait vite, mais il zigzaguait dangereusement et n’avait pas hésité à forcer le barrage improvisé par les gendarmes en percutant l’une des deux voitures qui le prenaient en chasse.

L’affaire s’était conclue avec un coup de pied décoché dans la figure d’un gendarme adjoint volontaire de 21 ans, affecté à Aire le 2 mai 2014, et qui effectuait là sa première interpellation.

Face à cet homme visiblement « intolérant à la frustration » doté d' »une remise en cause presque zéro » et qui présentait donc, selon le ministère public, « une vraie dangerosité criminologique », une peine principale de huit mois de prison dont quatre avec sursis conditionnés à une mise à l’épreuve de 18 mois avait été requise. Le tribunal a suivi presque à la lettre en ajoutant une obligation d’indemniser les victimes et d’entrer en contact avec la Cazérienne. A cela s’ajoutent l’annulation de son permis (avec interdiction d’en solliciter un nouveau pendant un mois), la confiscation du véhicule et deux amendes à 75 euros.

A la question « Avez vous des regrets? », le mis en cause a répondu « peut-être que oui, peut-être que non… ». La réponse sera peut être plus claire lorsque les demandes de dommages et intérêts formulées par la Cazérienne et le jeune gendarme seront étudiées en décembre.

Source : Sud-Ouest

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