Yonne: la gendarmerie dispose d’un véhicule avec un radar embarqué
Embarqué à bord d’une voiture de gendarmerie banalisée, ce radar « nouvelle génération » photographie tous les excès de vitesse, dans les deux sens de circulation, avec un flash infra-rouge, non visible pour les usagers.
Imparable
Traquer les excès de vitesse, où que ce soit, sur toutes les routes, de jour comme de nuit. C’est ce que permet ce radar très discret, dissimulé dans une voiture sans aucun signe distinctif. Réglé sur la limitation de vitesse autorisée, il mesure celle des véhicules qui dépassent ou qui arrivent en sens inverse. Tous les véhicules en infraction sont photographiés, avec une marge technique de 10 km/h. Ce sont donc les grands excès de vitesse qui sont verbalisés.
Les avis de contravention sont transmis le jour même et envoyés aux contrevenants.
Intervenants:
Major Stéphane Milesi – Peloton motorisé de la gendarmerie de Sens
Colonel Olivier Le Bianic – Commandant de groupement de la gendarmerie de l’Yonne
La vitesse intervient comme facteur déclenchant ou aggravant dans un accident mortel sur deux
- elle réduit le champ de vision
- elle augmente la violence d’un éventuel choc
- elle augmente considérablement la distance de freinage
Chiffres repères
- 80 km/h : lorsqu’un choc frontal se produit à cette vitesse et au-delà (après freinage), tout passager du véhicule, même ceinturé, n’a pratiquement aucune chance de survivre.
- 6 (minutes) : c’est le très faible gain de temps que l’on obtient sur un parcours de 100 km en roulant à 150 km/h au lieu de 130…
- 11 (étages) : pour un corps humain, un choc à 100 km/h équivaut à une chute verticale de 40 m, c’est- à-dire de 11 étages.
- 9 (mètres) : c’est la distance que l’on peut gagner avec un bon freinage sur route sèche, si on roule à 50 km/h au lieu de 60 km/h. 9 m, cela suffit pour épargner un piéton.
- 100 à 150 (mètres) : c’est la distance que des phares bien réglés peuvent éclairer. Mais à 130 km/h, la nuit, cela ne permet pas de freiner à temps devant un obstacle imprévu.
- 3 à 4 % : c’est le taux de victimes épargnées à chaque fois que la vitesse moyenne pratiquée baisse de 1 km/h
- Un piéton renversé a 1 risque sur 10 d’être tué si le choc survient à 20 km/h, 3 risques sur 10 à 40 km/h, 8 risques sur 10 à 60 km/h… et aucune chance de s’en sortir à 80 km/h
(Source: Sécurité Routière)
Source : FR3 Bourgogne
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