Wavrechain-sous-Faulx: gros dispositif de gendarmerie jeudi soir

« Il y avait des militaires tout en treillis, un peu partout dans le village ». « Et il y avait même un hélicoptère de gendarmerie qui a volé au-dessus des marais pendant une partie de la soirée ! »… Que s’est-il donc passé jeudi soir, sur la petite commune de Wavrechain-sous-Faulx, dans le Denaisis ? Au moment d’aller glisser son bulletin dans l’urne, le sujet était sur toutes les lèvres dimanche.

 

Pendant plus d’une heure, un hélicoptère a survolé Wavrechain avec un projecteur et une caméra thermique. PHOTO D’ARCHIVES «LA VOIX»

 

 

 

Jeudi soir, une trentaine de gendarmes se sont en effet déployés aux quatre coins de la commune. Une opération menée par les militaires des brigades de Bouchain, Valenciennes, la brigade de recherches de la compagnie et le Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG), suite au signalement par un habitant d’une voiture au comportement suspect, qui semblait faire du repérage sur la commune. Vers 19 heures, un dispositif de bouclage et de recherches est donc mis en place. Un dispositif qui permet de confirmer rapidement « la présence sur Wavrechain d’un véhicule qui avait été volé sur la métropole lilloise », explique une source proche de l’enquête.

 

Un hélicoptère avec une caméra thermique

 

À bord du véhicule, se trouvaient trois individus qui ont ensuite abandonné leur voiture pour prendre la fuite à pied, en s’enfonçant dans les marais, derrière le parc d’attractions du Fleury. Des marais qui ne sont accessibles qu’à pied. Voilà pourquoi un hélicoptère de gendarmerie a ensuite quitté la section aérienne d’Amiens pour survoler la commune de Wavrechain-sous-Faulx, pendant un peu plus d’une heure, à l’aide notamment d’un projecteur et d’une caméra thermique.

Le dispositif a permis d’interpeller deux individus qui sont suspectés d’avoir participé, quelques heures plus tôt, ce jeudi, à une série de vols sur Denain et Fenain, dans le Douaisis. Quant à l’enquête judiciaire, elle se poursuit, afin d’identifier le troisième individu.

Source : La Voix du Nord

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