Voiture de police incendiée. Une cinquième personne en garde à vue
Une cinquième personne a été placée en garde dans le cadre de l’affaire de la voiture de police incendiée à Paris. | AFP
Une cinquième personne a été placée en garde dans le cadre de l’affaire de la voiture de police incendiée à Paris.
Selon France Info, une cinquième personne a été placée en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur la voiture de police incendiée, mercredi, près de la place de la République à Paris. Quatre autres personnes, dont trois âgés de 18 à 21 ans, avaient déjà été interpellées mercredi soir et placés en garde à vue, avait annoncé le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, promettant que « d’autres » arrestations allaient venir.
Enquête pour tentative d’homicide volontaireUn petit groupe de manifestants a incendié ce mercredi une voiture de police avec un cocktail Molotov, dans laquelle circulait deux policiers. Les deux agents, un homme et une femme, avaient réussi à sortir du véhicule à la hâte. Les faits se sont déroulés à quelques mètres du rassemblement organisé contre la « haine anti-flics ».
Une enquête pour tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique a été ouverte. Hier, Bernard Cazeneuve a rendu visite à l’hôpital à l’un des deux policiers agressés, frappé et « contusionné ».
Interdiction de manifesterParmi les quatre hommes arrêtés mercredi, trois avaient « fait l’objet de la part de la préfecture de police de Paris d’une interdiction de paraître dans les manifestations ».
L’un de ces trois arrêtés avait été « cassé par le tribunal administratif » mardi, a-t-on précisé de source policière.
Bernard Cazeneuve avait annoncé mardi que 53 arrêtés préfectoraux avaient été signés, dont 41 à Paris, pour interdire de manifestation contre la loi travail des personnes soupçonnées d’être des fauteurs de troubles. Certains de ces arrêtés avaient été suspendus par la justice administrative.
Contre-manifestationMercredi, alors même que des policiers manifestaient à la mi-journée place de la République contre la « haine anti-flics », une contre-manifestation interdite s’est tenue au même endroit contre les « violences policières ».
Aux cris de « Flics, porcs, assassins » ou « Tout le monde déteste la police », les contre-manifestants ont été repoussés par un imposant dispositif de sécurité.
Source : Ouest-France
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