Vitré. Un nouveau capitaine chez les gendarmes

Le capitaine Olivier Maldant arrive de la compagnie de Châteaubriant. | Ouest-France

Olivier Maldant est le nouveau capitaine de la gendarmerie de Vitré. Il remplace, depuis le 1er août, le capitaine Raymond Thomas, parti à Rezé.

À 36 ans, Olivier Maldant arrive en voisin. En effet, il était depuis quatre ans capitaine à la compagnie de gendarmerie de Châteaubriant.« Une mutation logique, puisque nous ne pouvons pas rester plus de quatre ans dans une compagnie », rappelle le capitaine, qui a déjà pris ses marques depuis trois semaines.Il souhaitait intégrer une ville du Grand Ouest. Son conjoint, journaliste à l’Automobile club de l’Ouest, travaille au Mans. « Vitré correspond vraiment à mes vœux. En plus, elle est toute proche du Mans. »

« Une ville très agréable »

Il découvre une ville « très agréable, dynamique, avec une économie fleurissante. Cette ville que je ne connaissais pas est propre et très bien entretenue. »

À la compagnie, il seconde le commandant de la compagnie Emmanuel Gabillet. Un troisième élément devrait par la suite remplacer le capitaine Gilles Oakes, qui a fait valoir ses droits à la retraite au printemps.

Olivier Maldant est né à Dijon. Son arrière-grand-père était gendarme : « Ma grand-mère m’en parlait souvent et en était très fière. » Une vocation était née…

Après des études de droit, il intègre, en 2000, l’école de Montargis (Loiret) comme gendarme adjoint volontaire. L’école de sous-officier de gendarmerie à Montluçon (Allier) lui ouvrira les portes de l’école des officiers de la gendarmerie nationale à Melun (Seine-et-Marne).

À sa sortie, en 2009, il prend le commandement d’une Communauté de brigades (Cob) à Sablé-sur-Sarthe.Il est ensuite muté à Châteaubriant, une ville de près de 12 000 habitants, un peu plus petite que Vitré (17 600 habitants).

La compagnie de Vitré couvre environ 30 % du département pour 194 gendarmes. Aujourd’hui, le capitaine découvre le territoire et espère « avancer dans la lutte contre les cambriolages et l’insécurité routière ».

Source : Ouest-France