Viry-Châtillon. L’un des 2 policiers gravement brûlés au cocktail Molotov s’exprime : « Le chemin est encore long ».
Vincent, policier gravement brûlé par des criminels, le 8 octobre 2016 à Viry-Châtillon. (Police Nationale).
Quelques mots et quatre photos suffisent à souligner le courage dont fait preuve Vincent, grièvement brûlé en service par des criminels.
« Je suis Vincent l’un des policiers blessés lors de l’attaque au cocktail Molotov à Viry-Châtillon, le 8 octobre 2016. Je vais bien, même si le chemin est encore long. Merci à toutes les personnes, collègues, anonymes …qui m’ont soutenu » sont les mots de Vincent, le policier grièvement brûlé dans une attaque, tout comme sa collègue Jenny.
La vie continue
Par ses mots et quatre photographies en noir et blanc qui les accompagnent, Vincent montre avec dignité qu’il continue sa reconstruction, deux ans après le drame. Ses pensées vont également aux personnes qui l’ont soutenu. Les commentaires laissés sur Twitter lui témoignent de la reconnaissance pour son engagement au service des autres et du soutien.
Une attaque d’une violence incroyable
L’attaque de policiers au cocktail Molotov à Viry-Châtillon (Essonne) s’est produite le 8 octobre 2016 vers 15 heures. Les fonctionnaires attaqués étaient en point fixe au carrefour menant au quartier de la Grande Borne, pour surveiller… une caméra de surveillance. Les assaillants étaient cagoulés et munis de 13 cocktails Molotov.
Jenny, brigadier de police et Vincent, adjoint de sécurité avaient failli perdre la vie.
Jenny avait témoigné sur France 2 de la violence de cette attaque, un an après les faits : « [Le cocktail Molotov qui tombe dans la voiture] enflamme mon polo. Mon polo enflamme mon visage et mes cheveux. En fait on n’a pas le temps d’avoir peur, on pense juste à se dire… Il faut absolument qu’on sorte de là parce que… parce que si on ne sort pas maintenant, Hé bien on va y rester ».
Un jugement aux Assises
Les juges ont suivi les réquisitions du parquet : 13 des 17 suspects interpellés seront jugés lors d’un procès devant la cour d’assises des mineurs. Trois d’entre-eux étaient mineurs au moment des faits. Les quatre autres mis en cause ont bénéficié d’un non-lieu, fautes de charges suffisantes.
Source : Actu17.
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