Violences policières : Christophe Castaner annonce le retrait immédiat des grenades explosives GLI-F4
Le ministre de l’Intérieur a « pris la décision de les retirer de l’usage » dès maintenant. La GLI-F4 est régulièrement accusée de provoquer de graves blessures chez des manifestants.
Un policier de la BAC tient une grenade GLI-F4, lors de la manifestation pour marquer l’anniversaire du mouvement des « gilets jaunes », à Nantes (Loire-Atlantique), le 16 novembre 2019. (JEREMIE LUSSEAU / HANS LUCAS / AFP)
C’est la fin de l’utilisation des grenades GLI-F4 par les forces de l’ordre. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé, dimanche 26 janvier, sur le plateau de France 3, le retrait immédiat de ces grenades explosives et lacrymogènes, alors que les accusations de violences policières se multiplient. En mai 2018, le ministère de l’Intérieur avait annoncé qu’il allait remplacer « progressivement » les GLI-F4 « pour des raisons techniques et d’effet à obtenir ». Cette fois, il veut les « retirer de l’usage ».
« Il est arrivé, il y a plusieurs mois déjà, que des policiers soient obligés de les utiliser pour se désengager d’une menace et que des manifestants, les prenant volontairement en main, se blessent gravement. C’est la raison pour laquelle je pense qu’il nous faut retirer les GLI-F4 », a déclaré le ministre dans l’émission « Dimanche en politique ».
Ces grenades mixtes comportent une charge explosive de 25 grammes de tolite (TNT) qui provoque une forte détonation – 165 décibels à 5 mètres, davantage qu’un avion au décollage – et un effet de souffle (un « blast »). Elles devraient être à terme remplacées par des grenades de type GM2L, dépourvues de tolite mais qui comportent un composé pyrotechnique détonant.
Source : France TV Info
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