Vidéos de Griveaux : Piotr Pavlenski menace de dévoiler d’autres images de politiques

L'artiste russe, Piotr Pavlenski, avait été condamné en 2019 pour l'incendie d'une succursale de la Banque de France sur la place de la Bastille en 2017.
L’artiste russe, Piotr Pavlenski, avait été condamné en 2019 pour l’incendie d’une succursale de la Banque de France sur la place de la Bastille en 2017.

afp.com/DMITRY SEREBRYAKOV

Le responsable de la chute de Benjamin Griveaux et son avocat promettent « une série » de vidéos dans une démarche « légitime ».

Benjamin Griveaux est-il la première carte d’un effondrement annoncé ? L’ancien candidat LREM à la mairie de Paris a annoncé ce vendredi son retrait de la course après la publication de vidéos à caractère sexuel par l’activiste russe Piotr Pavlenski sur son site.

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Ce dernier – condamné en 2019 pour l’incendie d’une succursale de la Banque de France sur la place de la Bastille en 2017 – affirme à LCI que d’autres vidéos vont suivre. « Mon objectif est de dénoncer le puritanisme en politique et l’hypocrisie des responsables », explique-t-il.

« Benjamin Griveaux a été le premier participant. Mais l’activité de mon site ne fait que commencer. Les responsables politiques doivent être honnêtes. Ils doivent être clairs vis-à-vis de leurs électeurs. Notre objectif a été atteint avec Benjamin Griveaux et nous allons continuer », prévient-il.

Un acte qu’il considère « légitime »

Son avocat, Juan Branco – célèbre pour avoir défendu des gilets jaunes – affirme que son client « dit que c’est la première vidéo d’une série », dans un entretien au Point.

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« Je suis parti du présupposé qu’il savait ce qu’il faisait […]. Mais il ne touche qu’aux personnes qui font le jeu de la peopolisation, poursuit-il. Avec ce que Benjamin Griveaux a fait avec Mimi Marchand, Piotr Pavlenski considère ça comme légitime. » Le conseil fait ici référence à la une de Paris Match où apparaissait Benjamin Griveaux avec son épouse.

Si aucune plainte n’a encore été transmise au parquet de Paris à la mi-journée vendredi, l’avocat de Benjamin Griveaux a annoncé de futures poursuites judiciaires. Selon l’article du Code pénal sur le revenge porn, « lorsque les délits portent sur des paroles ou des images présentant un caractère sexuel prises dans un lieu public ou privé, les peines sont portées à deux ans d’emprisonnement et à 60 000 euros d’amende. »

Source : L’Express

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