VIDÉO. Le surprenant « malentendu » entre la police française et belge après les attentats du 13 novembre
TERRORISME – Peut mieux faire. La coopération policière et judiciaire entre la France et la Belgique a connu un nouveau raté cette semaine. Pourtant au surlendemain des attentats parisiens du 13 novembre, Bernard Cazeneuve et son homologue belge affichaient leur « détermination à agir ensemble« . Le ministre français de l’Intérieur se félicitait même, lors d’une conférence de presse conjointe à Paris, du « haut niveau » des échanges avec la Belgique. Mais comme l’a rappelé une journaliste de RTL-TVI samedi 28 novembre sur Canal+, un « malentendu » entre les services a été à l’origine d’un sérieux couac.
Mardi 24 novembre, le procureur de Paris s’apprête à clore sa conférence de presse un peu après 19 heures. Aux journalistes qui lui demandent des précisons sur un belgo-marocain, recherché par la police car aperçu en compagnie de Salah Abdeslam le 11 novembre au volant d’une Clio qui a servi deux jours plus tard à commettre des attaques, François Molins explique pourquoi son identité ne sera pas révélée:
« Je ne souhaite pas vous donner plus d’informations car on a décerné un mandat d’arrêt. On n’a pas trop parlé de lui pour le moment. Et on souhaite conserver quelques jours d’avance pour ménager un effet de surprise. S’il ne sait pas qu’il est lui-même recherché, cela peut aider à sa découverte et à son arrestation. »
Mais quasiment au même moment, le 19h de RTL-TVI, le JT le plus regardé en Belgique, relaye l’appel à témoins lancé par la police fédérale belge. Et les médias belges, bientôt suivis par les français, de diffuser le nom et une série de photos du suspect… que le procureur refusait donc d’identifier afin « ménager un effet de surprise ». Un sérieux couac passé relativement inaperçu que notre rendez-vous vidéo vous propose de découvrir en images dans la vidéo en tête d’article.
Source : huffingtonpost
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