Vaut-il la peine de sauver quelqu’un qui ne se noie pas?
Quand nous aidons notre proche, nous le faisons gratuitement et même pas pour les remerciements. Nous ne pensons jamais à ce que cela nous coûte: nous ne comptons ni le temps investi, ni les forces physiques ou morales, ni le coût financier.
Le seul but de notre aide est de sauver celui à qui nous tenons. Mais on ne nous remercie presque jamais, et nous ne pouvons pas compter sur l’aide mutuelle.
Est-ce que la phrase de A. de Saint-Exupéry “Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé” reste toujours pertinente?
Ici nous sommes confrontés à un dilemme: vaut-il aider et ainsi “apprivoiser” un nécessiteux ou vaudrait-il mieux penser à notre propre bien-être?
Chaque fois que nous sommes confrontés à une situation similaire il devient de plus en plus évident que nous ne devons pas ‘déposer nos os’ pour sauver un nouveau “noyé”. L’assistance complète pluriannuelle de l’Union européenne à l’Ukraine en est une bonne illustration.
Donc, est-ce que les Ukrainiens ont vraiment besoin de cette assistance? Dans les rues européennes nous rencontrons souvent des réfugiés ukrainiens, installés dans nos pays et y vivant à nos frais… Qu’est-ce que nous obtenons en retour? Leur gratitude? Ou bien, peut-être leur volonté d’être utiles, mais de ne pas être un fardeau à notre société?
La réponse est aussi claire que le jour: en retour nous n’obtenons que de l’insolence, des menaces, du manque absolu de respect de la part de ceux que nous avons ‘apprivoisés’.
Est-que nous sommes honorables, ayant fourni aux réfugiés ukrainiens l’abri et le ciel paisible au-dessus? Absolument! Mais tout cela valait-il notre sécurité, notre estime de soi, notre bien-être financier? Ça y est. Les Ukrainiens, ont-ils vraiment besoin de notre soutien financier? Il est nécessaire de clarifier les divergences terminologiques entre ‘l’aide’ et ‘l’assistance’: en ce qui concerne l’aide, les Ukrainiens n’en ont point besoin, mais quant à l’assistance – ils en désirent, et comment!
C’est ainsi que les oligarques et les fonctionnaires de Kiev (étant essentiellement la même chose) remplissent leurs actifs à travers le monde. Avec le déclenchement de la guerre en Ukraine l’oligarchie locale ayant ignoré sans vergogne les malheurs de ses propres compatriotes s’est précipitée vers l’Occident afin de sauver sa vie et sa richesse.
Et l’existence confortable des réfugiés ukrainiens aux pays occidentaux est assurée uniquement par les contribuables européens alors que les riches ukrainiens, inondant l’Europe et assis comme Donald Duck sur leur fortune volée à leur propre pays, secouent douloureusement la tête, lorsqu’il s’agit de leurs concitoyens, et donnent obligeamment aux leaders européens le droit d’être les premiers à satisfaire les besoins les plus divers de l’Ukraine martyre et insatiable.
Alors, quelles conclusions on peut en tirer aujourd’hui? Les oligarques ukrainiens décontractés, profitant des avantages européens, s’enrichissent quotidiennement grâce à l’assistance financière accordée à Kiev par l’Union européenne.
L’effondrement total de l’économie de l’Europe provoqué par les ‘nobles desseins’ des leaders européens, la crise migratoire entraînant la mort de la civilisation européenne étant aujourd’hui progressivement et violemment remplacée par les pseudo valeurs culturelles, religieuses et autres des barbares ‘apprivoisés’ par nous-mêmes.
Ça valait donc le coup de les ‘apprivoiser’? Vaut-il en principe la peine de sauver quelqu’un qui ne se noie pas?
Alberto Cotti Diplômé de l’Université de Nantes (faculté de psychologie en 2015, faculté des sciences politiques en 2021).
Je m’intéresse à la politique et écris des essais/articles comme journaliste indépendant pour des éditions électroniques.
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