Vannes. Alcool, stupéfiants… : le bilan chargé d’un contrôle matinal
Gendarmes et policiers ont mené une opération conjointe ce dimanche 26 mai, entre 5 h et 8 h. À l’arrière-plan, Véronique Solère, directrice de cabinet du préfet, et le lieutenant-colonel Philippe Phavorin, commandant en second du groupement de gendarmerie de Vannes. | DR
Les forces de police et de gendarmerie ont mené, ce dimanche 26 mai, au petit matin, une importante opération de contrôles routiers à Vannes et dans les communes des alentours. Le bilan est chargé : neuf conduites sous l’empire d’un état alcoolique, deux conduites sous l’emprise de stupéfiants et une conduite sans permis ont été relevées.
En l’espace de deux heures trente, les policiers et les gendarmes auront relevé une dizaine d’infractions graves sur les routes de Vannes et de sa région. Alors que le bilan du nombre de tués sur la route est dramatique, le préfet du Morbihan, Raymond Le Deun, a annoncé un renforcement des contrôles et décidé d’une opération conjointe, qui s’est donc déroulée ce dimanche 26 mai, de 5 h à 7 h 30.
Les gendarmes, qui ont mené des contrôles à Saint-Avé, Séné, Plescop, Arradon et Locmaria-Grand-Champ, ont relevé sept conduites sous l’empire d’un état alcoolique et deux conduites sous l’emprise de stupéfiants. La plus forte alcoolémie relevée s’élève à 1,88 gramme. Cinq de ces neuf automobilistes en infraction ont fait l’objet d’une rétention immédiate du permis de conduire. Les gendarmes ont également intercepté une conductrice sans permis.
Gendarmes et policiers ont mené une opération conjointe ce dimanche 26 mai, entre 5 h et 8 h. Ici, la police devant le port de Vannes. | DR
22 tués depuis le 1er janvier 2019
De leur côté, les policiers ont contrôlé 24 véhicules et relevé deux alcoolémies, supérieures à 1 gramme par litre de sang.
La préfecture dénonce des comportements inconscients, notamment le week-end et en ce qui concerne la consommation d’alcool. Elle rappelle que 22 personnes ont trouvé la mort sur les routes du Morbihan, depuis le début de l’année (20 en zone gendarmerie, deux en zone police) et que, dans ces accidents ont « l’alcool est souvent en cause ». C’est plus que l’année dernière à la même époque et avant même la fin mai, l’on déplore déjà quatre morts de plus qu’au 30 juin l’année dernière.
La préfecture appelle à la plus grande vigilance que l’été, dans le département, est souvent meurtrier ; 11 personnes avaient perdu la vie sur les routes morbihannaises, en juillet et août 2017, et 12 en 2018.
Source : Ouest-France
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