Vaccin Beyfortus pour les nouveau-nés à la maternité, comment refuser ?
26 sept. 2023
Comment refuser par écrit l’injection de Beyfortus (contre la bronchiolite) aux nouveau-nés à la maternité ?
Hélène Banoun, pharmacienne biologiste, et participante au Conseil Scientifique Indépendant, explique que ce nouveau vaccin, qui est opérationnel depuis le 15 septembre 2023 dans les maternités, est dangereux et inefficace.
Copié-collé du document (pour une lecture plus aisée) :
“ Un nouveau concept apparait aussi à l’occasion de la lutte contre la bronchiolite : la thérapie préventive qui consiste à injecter directement des anticorps.
Sanofi commercialise en collaboration avec AstraZeneca un anticorps monoclonal contre le VRS, le “Beyfortus”, destiné à être injecté en prévention chez les nouveau-nés.
Un des essais cliniques (1) montre des effets indésirables grave du vaccin et 3 décès dans le groupe vacciné contre 0 dans le groupe placebo, selon la formule rituelle, “les décès ne sont pas attribués au vaccin par l’investigateur “.
La FDA a enregistré 12 décès dans l’ensemble des essais de cet anticorps monoclonal (2) :
- 4 décès cardiaques
- 2 gastro-entérites
- 2 morts subites
- 1 cancer
- 1 covid
- 1 fracture
- 1 pneumonie mais aucun décès n’a été relié au traitement.
L’EMA enregistre 3 décès dans les groupes placebo et 11 décès dans les groupes traités. Conclusion de l’EMA : la balance bénéfice/risque est positive…(3).
La HAS (Haute autorité de santé) conclut à un service médical rendu “faible” (elle rappelle que la bronchiolite est en général une maladie bénigne, que le Beyfortus est suspecté de sélectionner des virus résistants, l’absence de données étayant un éventuel impact sur la réduction de durée d’hospitalisation ou la mortalité, et la HAS note aussi les décès dans les effets indésirables possibles (4).
Encore une fois, les mêmes catégories de population sont visées par des produits dangereux : les nouveau-nés, les femmes enceintes, les plus de 60 ans. Il faut noter que ce sont les populations les plus suivies d’un point de vue médical donc facilement vaccinables si l’industrie arrive à persuader les médecins de l’intérêt de ses produits.
Il sera aussi plus facile de masquer les effets indésirables et les décès puisque ce sont des populations considérées à risque : la grossesse, le vieillissement sont considérés maintenant comme des maladies.
En France, le taux de mortalité néonatale ne baisse plus depuis 2005 (5), et les USA ont le plus fort taux de mortalité néonatale des pays développés (6).
Les nouveau-nés sont aussi une population à risque et on pourra facilement faire passer les décès et effets indésirables du vaccin comme dus à la fragilité des bébés.
Le ministère français de la Santé décide d’injecter tous les nouveau-nés avant leur sortie de la maternité avec ce Beyfortus, et ceci dès le 15 septembre 2023 (7) : une façon déguisée de le rendre obligatoire ? Les mamans n’ont pas toujours l’œil sur les bébés pendant leur séjour après l’accouchement…
Il faut aussi noter le flou volontairement entretenu du point de vue de la qualification de ces nouveaux produits : l’industrie aimerait qu’ils suivent plus ou moins la réglementation plus souple des vaccins, en vue d’éviter des essais cliniques complexes et longs.
Par exemple, le Beyfortus contre le VRS a été approuvé en urgence comme un vaccin aurait pu l’être. C’est là une raison supplémentaire de saisir toute l’importance des enjeux réglementaires, ce que j’ai tenté de mettre en lumière tout au long de cet ouvrage.”
Notre dernier article à ce sujet en cliquant ici (2023.09/2)
(1) https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2110275
(2) https://www.fda.gov/media/169322/download
(3) https://www.ema.europa.eu/en/medicines/human/EPAR/beyfortus
(4) https://www.has-sante.fr/upload/docs/evamed/CT-20356_BEYFORTUS_PIC_INS_AvisDef_CT20356.pdf
(5) https://www.insee.fr/fr/statistiques/7627069
(6) https://www.ajmc.com/view/us-has-highest-infant-maternal-mortality-rates-despite-the-most-health-care-spending (du 31 janvier 2023)
Source : LNPLV
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