Une  » nouvelle  » antenne pour la gendarmerie

Dix gendarmes ont été mobilisés, hier, pour changer l'antenne de la brigade de Romorantin.

Dix gendarmes ont été mobilisés, hier, pour changer l’antenne de la brigade de Romorantin.

Le mât installé sur le toit de la brigade de gendarmerie a été remis à neuf, hier. Une opération spectaculaire de plusieurs heures.

La manœuvre aura été plus longue que prévu. Hier, le changement de l’antenne de radio et de transmission de données de la brigade de gendarmerie de Romorantin a duré près de six heures. Un remplacement nécessaire « car nous n’utilisons pas les mêmes fréquences que celles de la police nationale », éclaire un technicien.

Objectif de l’opération : la remise à neuf d’un mât de quatre pans de 3 m de haut chacun, à démonter du toit, puis à réassembler au sol avant d’être à nouveau posée 20 m plus haut. Un chantier pour lequel « le plus compliqué est de démonter l’antenne », explique le commandant Olivier Genot, chef du Bureau des systèmes d’information et de communication (BSIC) de la région de gendarmerie du Centre. La faute notamment à une installation vieillissante et à la rouille, qui rend la manipulation délicate.

Des allures d’alpinistes

Casques sur la tête, équipés de harnais, six hommes de la section Systèmes d’information et de communication (SIC) de Blois et quatre renforts du BSIC interviennent sur le toit. Des allures d’alpinistes pour ces gendarmes formés aux travaux en hauteur. « Nous devons être capables de monter sur n’importe quel toit ou sur une tour de télédiffusion », poursuit le commandant Genot.
L’opération est rare. Seules une à deux interventions de ce genre chaque année dans le Loir-et-Cher d’après le SIC. La nouvelle antenne, sensible aux conditions climatiques, sera vérifiée chaque année. Durée de vie estimée du pylône : entre 10 et 15 ans.

Source : La Nouvelle République

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