Une militante d’ultra-gauche écrouée pour avoir espionné des policiers
«Marie Acab-Land» a été condamnée ce mercredi à Versailles à dix-sept mois d’emprisonnement. Le parquet a retenu la notion de « violences volontaires ».
La militante d’ultragauche avait suivi et filmé des enquêteurs de la PJ. (Illustration) LP/Florian Loisy
La militante d’ultra-gauche Amélie H., connue sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme de « Marie Acab-Land », a été condamnée ce mercredi en comparution immédiate à Versailles (Yvelines) à une peine de prison ferme et écrouée. Décision dont elle pourrait faire appel.
Marie Acab-Land avait suivi et filmé des enquêteurs de la PJ. Des faits assimilés par le parquet à des « violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique » sans incapacité temporaire de travail. Du fait de la révocation du sursis et de mise à l’épreuve liés à de précédentes condamnations, la peine de huit mois ferme prononcée pour ces faits atteint dix-sept mois d’emprisonnement selon une source judiciaire. Marie Acab-Land a également été condamnée à une interdiction de paraître dans les Yvelines pendant cinq ans. Elle pourrait faire appel de cette décision.
La jeune femme, âgée de 21 ans, avait été placée en garde à vue lundi vers 19h30. Connue des services de renseignement et fichée S, elle a été arrêtée à plusieurs reprises, soupçonnée de photographier et de filmer des fonctionnaires à la sortie des commissariats puis de diffuser ces images sur Facebook afin de permettre leur identification. Elle aurait ainsi constitué un véritable « fichier ». L’acronyme Acab fait référence à « All cops are bastards » (« Tous les flics sont des salauds »).
Laisser un commentaire