Une loi qui ne viendra jamais

Par WD

Des lois, il en pleut presque tous les jours. Plus il y en a, plus notre champ de liberté se réduit comme une peau de chagrin. Des lois qui nous obligent ceci, des lois qui nous interdisent cela, il y en a plein les abreuvoirs au point de nous en faire vomir. Pas une ne va dans le sens du bien commun. Pas une ne renforce le bien collectif dans un esprit de justice immanente, une équité supérieure, une probité absolue. Toutes ces lois ont des préambules partisans, souvent stupides, toujours fractionnels. Toutes les lois depuis 40 ans sont l’expression des dogmes obscurs partagés par un appareillage de cooptés n’ayant nullement le sens commun de la France éternelle.

Nous connaissons tous des gens qui sont hors la loi. Ce sont tous des ruraux comme de juste. Ils sont le fruit de l’histoire. Une histoire multimillénaire qui oppose la liberté des hommes contre la volonté d’un petit groupe de tyrans. Ce sont ses gens libres qui font ce qu’ils veulent dans le cadre des lois naturelles et de la bienséance collective. Ils sont mus par le bon sens, le bon sens paysans. Ils raillent les lois de la république. Non pas qu’ils soient des bandits, des malfrats, des lies de la société, ils sont tout simplement des personnes affranchies qui se moquent des lois votées par des députés tous dévoyés si on en juge l’action d’ ANTICOR. Ils n’acceptent pas les lois qui favorisent une minorité d’intérêts divers et variés, les lois qui mettent sur un piédestal des vues sociétales partagées par très peu de gens toujours louches et sectaires, les lois qui font fi de la volonté du peuple, les lois qui négligent le bien commun de la nation. Ces lois, sont-elles dignes d’être respectées ? Des lois votées par des brigands ne sont pas des lois, mais bien des décisions sinon dictatoriales au moins ligueuses. Devons-nous obéir à une petite clique légiférant des anathèmes et qui par ailleurs nous méprise ? Devons-nous nous incliner à sa moindre volonté qui nous rabaisse tous les jours davantage ? Depuis 3 ans, nous avons notre lot d’infamies qui prouve bien qu’elle en a cure de nous. Puisque nous sommes dans le registre de l’histoire, nous devons bien convenir que depuis 1789, l’intérêt supérieur de notre collectif national n’est pas mis en avant. N’oublions pas que depuis ce changement de paradigme tuant l’ancien régime pour faire éclore après bien des péripéties l’esprit républicain, la réquisition du collectif est au service du privé. Elle a commencé par la mobilisation des âmes pour mourir pour les intérêts de la caste bourgeoise puis à celle de la cassette financière de la patrie pour finir par retour d’investissement dans les poches de certains particuliers. Les gueux financent, l’individuel empoche. À chacun d’apprécier ce dernier propos. Les livres d’histoire sont à votre disposition pour vous forger une opinion.

En attendant, une loi que nous ne verrons jamais mise en avant et encore moins votée serait une loi interdisant tout élu pris la main dans le sac et condamné par la justice de garder ses droits citoyens. Un élu débusqué pour abus de confiance, abus de biens sociaux, de malversation, de corruption, de favoritisme, de délit d’initié, de complaisances, etc., en un mot coupable de méthode maffieuse, peut-il raisonnablement garder ses mandats ?

Pour la salubrité publique, il faut une loi privant à vie de ses droits civiques tout individu public délinquant. Qui vole et par extension qui ment au peuple ne peut plus le représenter, ceci semble une évidence. Vu la qualité du personnel politique, plus représentant d’intérêts particuliers que collectifs, ce n’est pas pour demain qu’une telle loi sera votée et encore moins à l’unanimité.

Il appartient à chacun d’entre nous de mettre la pression sur nos députés respectifs pour qu’ils élaborent un projet de loi allant dans ce sens. Un assainissement des lieux publics doit s’imposer sinon nous rejoindrons tantôt le légendaire fonctionnement intérieur Ukrainien, soit la corruption à tous les étages. Sa réponse sera éloquente. Elle vous renseignera sur son authentique état d’esprit et dans quel camp il se trouve réellement. Craignez d’être déçu de votre représentant à l’Assemblée qui n’a plus rien de Nationale.

En attendant, ne soyons plus les oies blanches et bien grasses prêtes au sacrifice pour le plus grand plaisir des Vatel de service. Nos vies valent plus que leurs chimères mortifères.

Signé : WD