Une journaliste accuse le gouvernement d' »intimidations » après avoir contredit Benjamin Griveaux et Christophe Castaner sur Twitter
Le lauréat du Prix Bristol des Lumières, Olivier Rey pour « Une question de taille », devant Jacques Attali, Aude Lancelin, Olivier Poivre d’Arvor – Soirée de la 1ère édition du Prix Bristol des Lumières au Bristol à Paris, le 20 janvier 2015.
Aude Lancelin, journaliste au Média TV, a accusé Benjamin Griveaux et Christophe Castaner de l’avoir « intimidée » après avoir affirmé que l’insulte « sale juif » n’avait jamais été prononcé par aucun Gilet Jaune à l’encontre d’Alain Finkielkraut.
Ce samedi 16 février, sur Twitter, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux réagit à l’agression verbale subie par Alain Finkielkraut, pris à partie dans Paris par plusieurs Gilets Jaunes : « La haine à l’état brut dans les rues de Paris contre Alain Finkielkraut hué aux cris de ‘sale juif’« indiquait l’homme politique. Rapidement, Aude Lancelin, journaliste pour Le Média TV, a contesté les affirmations de Benjamin Griveaux.
« ‘Sale juif’ ? Cette phrase est inaudible dans la vidéo. Tous les samedis le porte-parole du gouvernement Griveaux invente un nouveau mensonge gravissime pour faire monter la haine dans le pays. Ces gens ne se battent pas loyalement. Ils sont indignes » a déclaré la journaliste. Très rapidement, plusieurs voix se sont fait entendre, et ont contredit Aude Lancelin, comme notamment Marc-Olivier Fogiel et Anne Sinclair.
Dans un nouveau tweet, Benjamin Griveaux a réagi aux accusations de sa détractrice et a réclamé « un peu de décence » : « Après la 20ème seconde de cette vidéo, le terme ‘sale juif’ crié depuis la foule. Parfaitement audible. Un peu d’honnêteté intellectuelle de temps en temps ou y avez-vous définitivement renoncé ? » a taclé le porte-parole.
Libération donne raison à Aude Lancelin
Cible de vives critiques depuis plusieurs heures, Aude Lancelin a depuis réagi dans un long communiqué posté sur son compte Facebook, dans lequel elle accuse nommément Christophe Castaner et Benjamin Griveaux de « tentatives d’intimidations » répétées : « Le simple fait de pointer publiquement une journaliste, en bande organisée et sans même plus se cacher, montre à quel point les digues démocratiques sont en train de sauter les unes après les autres dans notre pays ».
« Mon constat d’hier était simple : le mot infâme de ‘sale juif’ ne sort que de l’imagination malsaine de Monsieur Griveaux et des chiens de garde qui jappent joyeusement dans son sillage. On ne peut pas jouer avec des choses aussi graves pour détruire un mouvement social d’ampleur historique » a condamné la journaliste. À noter que dans un article Checknews, le journal Libération a lui aussi affirmé que l’insulte « sale juif » n’était pas audible dans les vidéos publiées sur les réseaux sociaux.
Source : Téléstar.fr
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