Une deuxième moto banalisée (la photo en exclu) équipe désormais la gendarmerie des P.-O.

Banalisée, la moto se fond dans le flot de circulation

Banalisée, la moto se fond dans le flot de circulation(Photo par Michel Clementz)

Une fois l'infraction constatée, le dispositif d'interception stoppe l'intervenant.

Une fois l’infraction constatée, le dispositif d’interception stoppe l’intervenant.(Photo par Michel Clementz)

Depuis cet été, les gendarmes sont équipés d’une nouvelle moto qui constate les infractions des usagers de la route en toute discrétion.Il faut désormais être deux fois plus vigilant sur les routes des Pyrénées-Orientales.

Les gendarmes sont en effet équipés, depuis cet été, d’une deuxième moto banalisée qui circule anonymement au milieu du flot de circulation. La première est en service depuis 2007. Sa petite sœur, une Yamaha TDM noire, vient donc de rejoindre l’escadron de sécurité routière des P.-O., dirigé par le commandant Thierry Duffau.

« L’appui de la moto banalisée permet une recherche des fautes de comportement au volant comme la vitesse excessive, le défaut de ceinture, l’usage du téléphone au volant, les dépassements à risque », énumère ce dernier. Surtout, elle permet d’arpenter une route « à l’état brut, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’appel de phare, pas de Coyote (le système d’avertisseur de radar désormais prohibé, ndlr) ».

Roulant parmi les automobilistes, le gendarme, en tenue civil constate les infractions et prévient d’autres militaires placés au sein d’un dispositif fixe, en aval de la zone de contrôle. Il ne leur reste plus qu’à cueillir le contrevenant. Le but, toutefois, n’est pas de piéger les usagers. « Il ne s’agit en aucun cas de cibler un véhicule », assure le commandant Duffau. Il est avant tout question d' »entraîner une prise de conscience, créer un appel à la vigilance ».

Dorénavant, méfiez-vous doublement des motos noires que vous apercevez, car la préfecture a annoncé « des contrôles renforcés dans les jours et les semaines qui viennent », a annoncé Fabrice Rosay, directeur de cabinet du préfet.

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