Une cousine de Nordahl Lelandais l’accuse d’agression sexuelle et de menaces de mort
Une nouvelle victime présumée de Nordhal Lelandais a porté plainte contre lui en avril dernier pour « agression sexuelle sur mineur » et « menaces de mort ». Il s’agit d’une petite cousine du meurtrier présumé de la petite Maëlys et du caporal Arthur Noyer. Une enquête préliminaire a été ouverte.
Les faits reprochés à Nordahl Lelandais par l’adolescente se sont produits le jour de l’enterrement de son père, en mars 2017 soit un mois avant l’assassinat du caporal Arthur Noyer. Elle était alors âgée de 14 ans. Ce jour-là, alors qu’elle s’éloigne un moment du groupe après l’enterrement, son grand cousin la suit. Mais elle comprend vite qu’il ne le fait pas pour la réconforter. « Il me prend dans ses bras, sauf qu’il descend ses mains », raconte-t-elle à la chaîne.
« Si tu dis quelque chose je te tue »
« Je sens ses mains descendre dans mon dos, ses mains se mettent sur mes fesses, avec insistance. » Elle le repousse mais il revient vers elle et lui touche la poitrine. Après l’avoir une nouvelle fois repoussé, elle croise son regard, « un regard noir qui faisait vraiment peur », se souvient-elle au micro de BFM TV. Alors qu’elle rejoint sa famille, son grand cousin lui adresse cette menace: « si tu dis quelque chose, je te tue ». Pendant plusieurs semaines il lui adresse des SMS, auxquels l’adolescente, effrayée, répond : « J’avais peur qu’il revienne, qu’il revienne pour me tuer tout simplement si je ne répondais pas », témoigne-t-elle aujourdhui pour enfin briser le silence. Il lui aura en effet fallu près de deux ans pour oser se confier à sa mère et porter plainte.
En plus des meurtres de la petite Maëlys et du caporal Arthur Noyer, Nordahl Lelandais a également été mis en examen dans deux autres affaires d’agression sexuelle sur mineure de moins de 15 ans sur deux de ses cousines âgée de 4 ans et 6 ans au moment des faits.
Le nom de l’ancien militaire a aussi été cité dans de nombreuses affaires. La gendarmerie a créé une cellule dédiée, baptisée Ariane, pour enquêter sur d’éventuels liens entre l’ancien maître-chien et une quarantaine de disparitions ou décès non-élucidés.
Source : La Dépêche
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