Un troisième soldat français tué dans « l’un des plus violents combats » du conflit au Mali
Le caporal Cédric Charenton est mort, samedi, lors de combats dans le nord du Mali. Il appartenait au 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers (Ariège).
Un soldat français lors de la prise de Gao (Mali), le 21 février
Il combattait au Mali avec les forces françaises depuis le 25 janvier. Soldat du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers (Ariège), Cédric Charenton est mort, samedi 2 mars, dans le nord du Mali, a indiqué l’Elysée dimanche. « Le chef de l’Etat exprime son profond respect pour le sacrifice de ce jeune soldat (…) mort au combat », selon le communiqué de la présidence. Âgé de 26 ans et originaire de Marmande (Lot-et-Garonne), il avait notamment servi en Afghanistan et au Gabon. Il est le troisième militaire français disparu depuis le début du conflit.
Samedi vers 18 heures, le chasseur de première classe « montait à l’assaut d’une position ennemie » dans le massif des Ifoghas, lorsqu’il a été mortellement blessé, rapporte un porte-parole de l’armée. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, souligne qu’il s’agissait de l’« un des combats les plus violents » depuis le début des opérations contre les jihadistes, désormais retranchés dans cette zone montagneuse, située non loin de Kidal. Des affrontements au mois de février y ont fait 13 morts du côté des militaires tchadiens et 65 victimes du côté des islamistes.
Selon l’état-major des armées, « au moins une quinzaine » de combattants islamistes ont été « neutralisés » au cours des opérations conduites samedi par les forces françaises qui ont coûté la vie au parachutiste français. Tout au long de la journée, « les parachutistes avaient engagé le combat à plusieurs reprises avec les éléments terroristes », a précisé un porte-parole. Les actions conduites visaient à fouiller des grottes et galeries pouvant être utilisées comme refuges.
Trois morts depuis le début du conflit
Deux autres militaires français, le pilote Damien Boiteux et le légionnaire Harold Vormezeele, ont déjà trouvé la mort au Mali où l’opération « Serval » a débuté le 11 janvier. « Dans ces circonstances particulièrement tragiques, le Premier ministre tient à affirmer que la France est déterminée à tenir ses engagements et à poursuivre ses actions aux côtés du peuple malien et des contingents africains », indique le communiqué de Matignon.
Source : France TV Info
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