Un trentenaire immobilisé au Taser après avoir frappé une gendarme
Une patrouille de deux gendarmes s’était déplacée dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 décembre dans un logement de la rue du Temple, à Saint-Maixent-l’Ecole : la première militaire a été agressée, le second a dû faire usage de son pistolet à impulsion électrique.
Un natif de Niort âgé de 32 ans a été placé en détention après insulté puis frappé une gendarme à Saint-Maixent-l’École dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 décembre. Un autre militaire avait dû l’immobiliser à l’aide d’un tir de Taser.
Tellement saoul et énervé, le mis en cause, un homme de 32 ans originaire de Niort, a dû être immobilisé par le tir d’un pistolet à impulsion électrique, ou Taser, d’un gendarme dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 décembre : il venait d’asséner un coup de poing à une autre militaire venue l’interpeller, avec son collègue, dans une habitation de la rue du Temple, à Saint-Maixent-l’École.
Conduit dans les locaux de lamaréchaussée, d’abord en cellule de dégrisement puis en garde à vue, le trentenaire n’a pu être entendu qu’à 11 h le jeudi 28 décembre. Son alcoolémie, au moment des violences, avait été estimée à 1,6 g par les forces de l’ordre.
Il s’était d’abord invité chez son ex-petite amie
Entendu, il a répondu qu’il ne se souvenait que partiellement des faits qui lui sont reprochés : en plus d’avoir agressé la militaire, il l’avait d’abord outragé à de multiples reprises.
Si la patrouille de gendarmerie était intervenue cette nuit-là, c’est parce que le suspect s’était présenté au domicile de son ex-petite amie, escaladant le portail puis fracturant la porte d’entrée. Cette dernière avait alors prévenu les forces de l’ordre. L’interpellation a dégénéré.
Devant le tribunal correctionnel le jeudi 1er février prochain
Présenté au parquet de Niort, le mis en cause a été placé en détention à la maison d’arrêt de cette même ville : une précédente peine d’emprisonnement de deux mois, consécutive d’un jugement du tribunal correctionnel de Niort après des outrages à l’encontre d’agents de la SNCF, venait de tomber.
Pour l’agression de la gendarme et les outrages, il répondra de ses actes à l’audience correctionnelle du jeudi 1er février prochain. Il avait déjà insulté cette même militaire le samedi 23 décembre lors d’une intervention pour un vol à l’étalage, cette fois-ci.
Source : La Nouvelle République
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