Un trafic de faux papiers démantelé par la gendarmerie de Rouen
Cinq hommes ont été mis en examen à Rouen dans le cadre d’un trafic de faux chèques et faux papiers via le darknet, la face cachée d’internet. | Archives
Cinq hommes ont été mis en examen par un juge d’instruction de Rouen dans le cadre d’un trafic de faux papiers. Ils utilisaient le darknet, la face cachée d’internet.
Cinq hommes ont été mis en examen par un juge d’instruction de Rouen, dont deux placés en détention provisoire dans le cadre d’un trafic de faux chèques et faux papiers via le darknet, la face cachée d’internet.
L’enquête a débuté en décembre 2013, après une commande passée sur le site internet d’une enseigne commerciale réglée au moyen d’un faux chèque. L’affaire est traitée par une brigade de gendarmerie de Seine-Maritime. En garde à vue, l’auteur du faux chèque indique l’avoir obtenu sur le darknet. Et s’être ainsi procuré également « des copies de cartes nationales d’identité et plusieurs dizaines de faux chèques correspondant à ces fausses identités », précisent les gendarmes de Seine-Maritime.
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Une enquête préliminaire est ouverte par le procureur de la République de Rouen. Des gendarmes de la section de recherches de Rouen, spécialisés en nouvelles technologies, sont saisis de cette enquête. En novembre 2014, « devant l’ampleur et la complexité des investigations à mener », une information judiciaire est ouverte à Rouen.« Ces investigations permettent de déterminer que ce trafic est l’œuvre d’un groupe très organisé et particulièrement performant dans le domaine d’internet », rapporte la gendarmerie.
Des ateliers de faussaire
Entre février et novembre 2015, cinq personnes ont été interpellées en région parisienne et dans le sud de la France. Deux ateliers de fabrication de faux documents ont été découverts au domicile de certains d’entre eux. Un millier de chèques volés, dont les éléments bancaires ont été utilisés pour fabriquer les faux chèques, de nombreux chèques contrefaits et faux documents d’identité ainsi que des matériels permettant la fabrication ont été saisis.
« C’est une affaire d’ampleur, d’autres responsabilités sont à rechercher », a indiqué à l’AFP le procureur de la République de Rouen, Jean-François Bonhert.
Source : Ouest-France
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