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Le tracteur de l’association Le Relais à Retiers (Ille-et-Vilaine) vit un peu au ralenti en cette période. Pourtant, les radars espagnols l’ont flashé à 146 km/h, en janvier 2020, sur les routes de la péninsule ibérique.
Le tracteur en question n’a même usé ses crampons (photo d’illustration). | OUEST FRANCE
Pierrot Amoureux, président de l’association Le Relais, à Retiers (Ille-et-Vilaine), et son équipe n’en reviennent toujours pas. Le tracteur de l’association aurait été pris à rouler à 146 km/h en janvier 2020… en Espagne.
En atteste, le procès-verbal reçu le 6 février, de la gendarmerie espagnole.
« Nous avons reçu une notification d’infraction au Code de la route, commise en Espagne le 23 janvier à 9 h 39 dans la région du Leon », explique le président.
Pas de vacances en Espagne pour le tracteur
Le véhicule identifié, de marque Renault, en excès de vitesse était immatriculé en France. « C’était bien le numéro du tracteur agricole de notre chantier d’insertion qui aurait roulé à 146 km/h sur une route limitée à 120 km/h. Cette affaire dont nous nous serions bien passés est donc le fait d’un usurpateur, qui roule peut-être toujours en Espagne ou en Europe », raconte Pierrot Amoureux, dimanche. Jeudi soir, le conseil d’administration a été réuni et ce dossier évoqué.
« Ce qui est sûr c’est que nous ne connaissions pas les hautes performances en vitesse de notre tracteur fugueur ! s’amuse le président. Et qui en vérité n’a guère quitté son garage ni les parcelles de terre de notre chantier, ne serait-ce que pour aller en vacances en Espagne ! »
Un recours pour éviter l’amende
Le montant de l’amende est de 100 € et 50 € en payant maintenant. « Nous avons pensé que c’était une arnaque. Nous sommes donc allés à la gendarmerie locale qui nous a demandé de faire un recours pour usurpation de plaque d’immatriculation ».
Actuellement, des travaux d’irrigation sont prévus sur le site du Relais.
« Nous allons peut-être demander à Renault une participation financière eu égard à la robustesse et aux performances du tracteur, grâce à cette publicité attestée royalement par l’administration espagnole ! », plaisante Pierrot Amoureux.
Source : Ouest-France
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