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Commission d’enquête de l’AN sur les Uber files (à suivre).
Après Alsthom, l’aéroport de Toulouse et tant d’autres fleurons de l’industrie française Macron trahit aussi les taxis (suivant en cela les idées d’Attali) en s’affranchissant de la loi.
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Les premières auditions de la commission d’enquête Uber Files dont je suis rapporteur ont eu lieu le 9 février. L’audition des syndicats et organisations professionnelles de taxis, des journalistes à l’origine des Uber Files en France, et de Brahim Ben Ali, secrétaire général du syndicat national INV confirment l’ampleur du lobbying agressif d’Uber et le rôle décisif du Président de la République E. Macron lorsqu’il était ministre de l’Economie. L’actuelle Première ministre E. Borne lorsqu’elle était ministre du Travail a carrément installé un ex lobbyiste d’Uber à la tête de l’Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi (ARPE) ! Nous retenons principalement les faits suivants : L’appui constant d’E. Macron à l’implantation d’Uber en France : 17 échanges significatifs (rdv, appels, sms) ont eu lieu entre E. Macron, ou son cabinet avec les dirigeants d’Uber, dont 4 contacts directs avec le ministre sans qu’aucune de ces réunions ne fassent l’objet de publicité sur son agenda. Ces entrevues aboutissent pourtant à des accords informels ayant pour conséquence le torpillage des lois, des réglementations, et des contrôles dans le but de servir les intérêts d’Uber ! Le mépris du Parlement : lors de l’examen de la Loi Macron, des amendements écrits par Uber, déposés par le député Luc Bélot, et rejetés par l’Assemblée nationale, ont été finalement repris par un décret d’E. Macron ! En dépit du caractère clairement illégal de l’application UberPop, ce décret permettra à l’entreprise de continuer ses activités grâce à ce qu’E. Macron qualifie lui-même de “deal”, à savoir : le retrait de l’application en échange de l’abaissement drastique de la durée de formation pour obtenir une licence VTC. Une différence de traitement flagrante : les organisations professionnelles des Taxis n’ont jamais été consultées par E. Macron, préférant favoriser une entreprise hors-la-loi et déficitaire chaque année de 6 milliards de dollars, au détriment de la profession réglementée des taxis qui n’a usé que des moyens légaux et républicains pour se faire entendre. Un lobbying continu : l’ex ministre du travail Elisabeth Borne installe Bruno Mettling à la tête de l’Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi (ARPE). Un ex lobbyiste au sein du cabinet de conseil Topics mandaté par Uber lors de la Mission Frouin sera donc chargé d’entretenir un simulacre de dialogue social entre les plateformes et leurs travailleurs ! Dans l’intérêt de qui ? Enquête à suivre lors des prochaines auditions qui auront lieu le 2 mars !
Source : Youtube
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