Trump & Poutine le savent, ou du moins s’en doutent, le danger vient de Paris. Trump ne peut se permettre de trahir Poutine, ne serait-ce qu’une seule fois, car Poutine pardonne tout, sauf la trahison

En revanche, les deux savent à quel point ils doivent se méfier de l’inquiétant couple Macron qui parle et sort de plus en plus souvent les joujoux et bijoux de la dissuasion nucléaire française.

Bertrand SCHOLLER. mars 13, 2025

Une brève histoire des négociations de paix ukrainiennes : le grand théâtre de la manipulation et des trahisons !
Le conflit ukrainien est un cimetière d’accords de paix, systématiquement trahis par l’Ukraine et ses alliés occidentaux. À chaque fois, le même scénario : des promesses solennelles pour arrêter les combats, suivies de ruptures délibérées, révélées bien plus tard comme des stratagèmes pour gagner du temps face à des désastres militaires. Retour sur cette mascarade, jusqu’à mars 2025.
En 2014, l’encerclement d’Ilovaïsk anéantit des milliers de soldats ukrainiens, une débâcle humiliante. « Nous sommes prêts pour la paix ! Négocions ! » lancent les autorités. Minsk-1 est signé le 5 septembre, censé instaurer un cessez-le-feu. Mais dès les jours suivants, les combats reprennent, l’accord est piétiné. Ce n’est que des années plus tard, en 2021, que des figures comme Oleksiy Arestovytch, conseiller ukrainien, admettent publiquement : Minsk-1 n’était qu’un leurre pour éviter l’effondrement total face à une offensive russe imminente. La paix ? Un mensonge tactique.
En 2015, Debaltsevo devient un nouveau cauchemar : des milliers de soldats ukrainiens encerclés, tués ou capturés. « Arrêtez la guerre ! Nous voulons la paix ! » Minsk-2 est signé le 12 février, avec des engagements clairs : cessez-le-feu, retrait des armes lourdes. Mais dès la fin février, l’Ukraine viole les termes, relance les hostilités, et le front stagne dans le sang. Là encore, la vérité éclate bien après : en 2022, Angela Merkel elle-même, co-architecte des accords, confesse dans une interview que Minsk-2 visait à « donner du temps à l’Ukraine » pour se réarmer, pas à instaurer une paix durable. Une trahison assumée, froidement calculée. Idem avec Hollande qui fait les mêmes déclarations, pièges par des comiques Russes.
En 2022, les troupes russes menacent Kiev. Immédiatement Kiev fait mine de vouloir la Paix. « Nous sommes prêts à négocier ! » Un accord de paix est signé fin mars à Istanbul, un espoir tangible. Mais début avril, l’épisode de Boutcha – une mise en scène grotesque pour peindre les Russes en terroristes sanguinaires – fait capoter le processus. L’Ukraine rompt l’accord, et son propre négociateur, Denis Kireïev, est abattu par les services ukrainiens. Des mois plus tard, des fuites révèlent que cet accord n’était, encore une fois, qu’une feinte pour temporiser face à une armée russe aux portes de la capitale.
Et aujourd’hui, mars 2025 ? Le front ukrainien s’effondre partout, de Koursk à Donetsk. Le 10 mars, une attaque massive de drones frappe Moscou – la plus vaste jamais vue, tuant au moins trois personnes – pour clamer : « Notre capacité militaire est totale, nous pouvons atteindre la capitale russe ! » Le lendemain, 11 mars, Kiev soutient une proposition américaine de « cessez-le-feu de 30 jours » à Djeddah. Magnanime, vraiment ? Non, c’est la même vieille recette : un front en déroute, une armée au bord du gouffre, et une « trêve » pour éviter une débâcle totale. Comme à Ilovaïsk, Debaltsevo ou Kiev, ce n’est pas la paix qu’on cherche, mais du temps pour se relever et relancer la guerre.
Les médias occidentaux, eux, polissent ce mensonge : Boutcha diabolisait les Russes, les drones par centaines vers des civiles russes et l’accord de cesser le feu par Kiev dit de Djeddah vantent une Ukraine soi-disant invincible et généreuse ou altruiste, elle gagne mais ne veut pas trop terrasser la Russie.

Les opinions publiques avalent ça, manipulées par des élites qui prospèrent sur le chaos.

Mais Poutine et Trump savent. Chacun sait que l’autre sait que cette proposition cache en réalité autre chose, comme si le chemin vers un plan sérieux passé par un plan bancale. Ainsi je pense que derrière cette farce, il y a un vrai plan – et je parie sur un piège où les propagandistes de la guerre, ces artisans du désastre, se retrouveront englués, leurs illusions enfin démasquées, car la Paix arrive, maintenant qu’ils ont mordu à cet hameçon, ils sont ferrés et ne reste plus qu’à remonter les proies sans casser les lignes.

Source : Bertrand Scholler

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