Trente gendarmes et un hélicoptère à Nay pour lutter contre les cambriolages

Un hélicoptère a soutenu les opérations au sol.

Un hélicoptère a soutenu les opérations au sol.

Le déploiement inhabituel des forces de gendarmerie mercredi matin autour du carrefour Nay-Bénéjacq de la voie rapide 938 n’a pas été sans intriguer les nombreux conducteurs qui utilisent cet axe important de circulation. Trente gendarmes environ, à pied et à moto, soutenus par un hélicoptère, ont contrôlé le trafic. Un déploiement de moyens important pour lancer la nouvelle campagne de lutte contre les cambriolages et atteintes aux biens dans notre département.

Appel aux réservistes

Sous les ordres du capitaine Poton, un peloton de 17 réservistes de la gendarmerie était notamment présent pour assurer les contrôles. « Tout ceci est la conséquence d’une décision prise au niveau national », commente le colonel Vaquette, commandant de groupement, présent sur les lieux avec, notamment, le chef d’escadron Lassalle, commandant de compagnie, et le major Pillard commandant la brigade de Nay. « Nous nous sommes rendu compte que les seules forces d’active des unités locales de la gendarmerie ne sont pas suffisantes dans certains départements pour couvrir les besoins dans certains domaines de la délinquance. Dans les Pyrénées-Atlantiques par exemple, 700 gendarmes ont la responsabilité du maintien de l’ordre pour une zone de 7500 km2, ce qui est insuffisant. D’où la décision d’incorporer des gendarmes réservistes avec les moyens matériels correspondants pour assurer une coproduction de sécurité en matière de cambriolages et atteintes aux biens, qui sont en recrudescence dans notre département. »

Plus de visibilité

Ces groupes de surveillance et d’intervention agissent en unités autonomes au profit des unités opérationnelles. « Ces gendarmes réservistes vont assurer le contrôle et la visibilité auprès des populations, iront sur le terrain à la rencontre des victimes de cambriolages, particuliers, commerçants, professionnels, collectivités, et assureront quotidiennement des contrôles de flux de circulation », explique le lieutenant Ferlando, commandant la communauté de brigades de Nay Pontacq. L’accent est mis sur les liens à maintenir et renforcer entre gendarmerie et population. « Souvent, la simple observation d’une présence suspecte ou inhabituelle dans tel ou tel endroit, si elle nous est transmise, s’avère importante dans la conduite d’une enquête », avance le lieutenant Ferlando. Mettre fin au sentiment d’insécurité est finalement l’un des objectifs de ce dispositif.

Source : La République

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