Trafic d’enfants pendant la guerre en Ukraine – Un ex-agent des services secrets témoigne
L’ancien agent des services secrets ukrainiens SBU, Vassili Prosorov, vit désormais dangereusement. Sa volonté de faire connaître la vérité a poussé Prosorov à quitter le SBU en 2018. Il a emporté avec lui des documents mettant en lumière les crimes et les atrocités commis par Kiev. Ces faits ont été étayés par un rapport de l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch sur le SBU. Même Human Rights Watch accuse le SBU d’avoir torturé en toute impunité des opposants politiques et des dissidents ukrainiens, d’avoir procédé à des arrestations arbitraires et d’avoir fait disparaître des personnes. En outre, la torture et les mauvais traitements seraient une pratique courante. De plus, les fonctionnaires ukrainiens envoient des messages effrayants à tous ceux qui décident de coopérer avec la Russie : Ceux qui le font perdent la vie. Des déclarations du président ukrainien Zelenski comme par exemple : « Il y aura des conséquences pour les collaborateurs » indiquent sans équivoque la participation des plus hautes sphères du gouvernement. Dans la vidéo suivante d’une conférence de presse du 31 juillet 2023, le lanceur d’alerte Vassili Prosorov publie les noms de hauts fonctionnaires du gouvernement et d’employés de l’Etat. Selon Prosorov, ces noms lui ont été communiqués par un haut fonctionnaire ukrainien qui lui a demandé de l’aide pour les publier. On y découvre des crimes innommables qui se cachent derrière les enlèvements d’innombrables enfants de la zone de guerre. Prosorov est certain que des atrocités sont commises sur les enfants dans les coulisses de la guerre en Ukraine. Il convient d’accorder de l’attention et une voix à cet homme qui informe le monde sur ce dont la guerre de l’information sur le conflit ukrainien détourne l’attention. C’est pourquoi Kla.TV considère qu’il est de son devoir journalistique de publier son rapport authentique. Les procureurs et les tribunaux indépendants sont appelés à examiner son témoignage et, le cas échéant, à prendre les mesures pénales qui s’imposent. Une étude très intéressante a été publiée récemment par Vassili Nikolaïevitch Prosorov. J’aimerais lui donner la parole. Et il raconte ce qu’il a découvert jusqu’à présent et peut-être aussi à quoi ces situations sont dues. Vassili Nikolaevitch, merci beaucoup. Bonjour, je voudrais me présenter brièvement. Je m’appelle Prosorov, je suis un ancien employé du service de sécurité SBU. Depuis 2019, je dirige le centre de journalisme d’investigation Ukr Leaks. La mission principale du centre est d’enquêter sur les crimes de guerre commis par le régime de Kiev. Il se trouve qu’au cours de nos enquêtes, nous révélons souvent des sujets graves qui suscitent un très fort retour et une vive réaction de la part de nos téléspectateurs. Et nous recevons ensuite beaucoup de matériel que nous utilisons à notre tour pour d’autres enquêtes. Bien sûr, le sujet du trafic d’enfants ne peut laisser personne indifférent. Et malheureusement, nous devons admettre que les informations que nous recevons témoignent du fait que le sort des enfants est vraiment tragique. En bref, disons-le franchement : Nos enfants sont enlevés et sortis d’Ukraine, et ils finissent au mieux entre les mains de quelque famille douteuse ou, au pire, sont remis à des pédophiles ou servent au trafic d’organes. C’est malheureusement la dure réalité, pardonnez-moi. Eh bien, voilà. Nous avons fait une enquête intéressante sur la maternité de substitution et la vente de nouveau-nés d’Ukraine [Kla.TV en a parlé le 7 mai 2022 : www.kla.tv/22458]. Et nous avons à nouveau reçu des réactions et des indications très sérieuses et, en fin de compte, du matériel intéressant qui constitue la base de notre nouvelle enquête. Permettez-moi de m’exprimer ainsi : Ceux qui ont envoyé ce matériel sont des représentants de l’Etat ukrainien, qui s’occupent de la question de la lutte contre la traite des êtres humains. Mais lorsqu’ils ont pris conscience de l’ampleur de cette structure et des personnes, du rang des personnes impliquées, ils ont réalisé que, depuis l’Ukraine, ils ne pouvaient rien faire seuls contre ce système criminel. Et c’est la raison pour laquelle entre autres choses ils m’ont remis le matériel pour une publication ultérieure. À ce stade, je vous dis tout de suite que je l’ai vérifié dans la mesure du possible. Je suis sûr, ou plutôt je suis convaincu, que les fonctionnaires actuels du SBU et de la police nationale qui figurent sur ce document sont des personnes réelles en Ukraine. Dans les résultats de mon enquête, vous pouvez voir toutes leurs coordonnées. Numéros de téléphone, réseaux sociaux, adresses e-mail, tout y est. Le noyau de la structure est un groupe de criminels qui opère depuis longtemps en Ukraine, enlève et fait sortir des enfants d’Ukraine et les amène au Royaume-Uni, où ils se retrouvent, pardon, entre les mains de pédophiles, de hauts représentants de l’establishment britannique. Le chef de ce groupe est l’ancien officier de sécurité ukrainien Sergueï Vladimirovitch Borissov. Il travaille actuellement directement en Ukraine, à Kiev, où il recherche des enfants et les sélectionne selon certains critères. Avec l’aide de ses complices, il participe à l’élaboration de documents. Cela a déjà été mentionné. Il établit les documents nécessaires pour faire sortir les enfants d’Ukraine. Ses principaux complices sont Mme Irina Viktorovna Savtchouk. C’est une employée du district Sviatochenski de la police nationale de Kiev. Ianina Leonidovna Varich, ancienne fonctionnaire de police. Elle a longtemps travaillé dans le système de protection des mineurs du district de Solomenski, au sein de la Direction nationale de la police, la direction générale de la police de Kiev. Marina Alexandrovna Fichtchouk, directrice adjointe du service de l’enfance du district de Solomenski à la municipalité de Kiev. Orest Iaroslavovitch Krichtafovitch, ancien employé de la commission de la jeunesse et de la famille de la Verkhovna Rada d’Ukraine. Pendant longtemps, il a également été l’assistant de plusieurs députés du peuple ukrainien. Avec l’aide de ces complices et de ses autres relations au sein du SBU jusqu’à la police nationale, Sergei Borissov dirige la recherche d’enfants selon des critères précis et prépare les documents requis. Les critères de sélection varient considérablement. Par exemple, selon mes sources les plus récentes, en novembre 2022, le groupe recherchait spécifiquement des filles âgées de 10 ans, blondes et aux yeux bleus. Je me rends compte à quel point cela peut paraître stéréotypé, mais c’est la réalité. Les enfants sont choisis dans des familles pauvres, des familles déplacées. Les prétextes pour les emmener loin de l’Ukraine : Le plus souvent, pour étudier dans des établissements d’enseignement au Royaume-Uni, pour des traitements médicaux ou, comme le disent certains documents, « pour échapper à l’horreur de la guerre ». En dehors de l’Ukraine, ou plutôt pendant la phase d’exportation des enfants, des représentants de Chemonics sont impliqués. Cette organisation internationale est un sous-traitant de l’agence américaine de développement international USAID [Agence des États-Unis pour la coopération au développement]. Cette coopération est active depuis longtemps en Ukraine et soutient un certain nombre de projets. Parmi eux, ceux qui sont liés au développement de l’agenda LGBTQ, au développement de la tolérance dans la société ukrainienne, etc. Parmi les personnes directement impliquées dans ce projet, on trouve (à l’extrême gauche) : Martin King, un ancien parachutiste britannique. Depuis janvier 2022, il est le directeur de la sécurité régionale pour l’Europe de l’Est chez Chemonics ; il est en contact direct avec Sergei Borissov. Matthew Waterfield, ancien membre de plusieurs missions de l’ONU en Afrique et en Asie ; depuis juin 2022, il dirige l’équipe de Chemonics au sein du Partnership Fund for a Resilient Ukraine [Partenariat pour une Ukraine stable], une fondation internationale. Mark Watson (tout à droite), ancien membre des troupes aéroportées britanniques et ancien membre de la mission de l’OSCE en Ukraine, employé de l’USAID, qui est également en contact personnel avec Borissov. C’est lui qui accompagne les enfants d’Ukraine en Grande-Bretagne. Les escortes sont fournies par une société militaire de sécurité privée britannique, l’Akkadian. Deux autres assistants ont été identifiés ici : Simon Rowton, lui aussi ancien membre des forces armées britanniques, et Christopher Gibson, également ancien membre des troupes aéroportées britanniques, aujourd’hui conseiller en sécurité et en gestion des risques de la société Akkadian. Bien entendu, de telles activités ne peuvent pas être menées sans la protection de fonctionnaires britanniques. Et l’enquête a identifié trois de ces personnes qui couvrent ces activités. Il s’agit de représentants du ministère britannique des Affaires étrangères et des services secrets britanniques MI6. En particulier Tom Matlock, membre de l’état-major central du MI6. Auparavant, il a travaillé au Soudan et en Corée du Sud, a été ambassadeur adjoint du MI6 à l’ambassade britannique en Suisse. Sa femme Kate English est également membre du bureau central du ministère britannique des Affaires étrangères. Après avoir travaillé en Corée du Sud et au Soudan, et elle est actuellement employée à l’ambassade britannique en Ukraine. Participe également à ce projet visant à attirer dans ce groupe de nouvelles personnes disposant de l’expertise nécessaire : Rob Parkinson, membre du département des ressources humaines du ministère britannique des Affaires étrangères. Il est habilité à sélectionner des experts qui seront envoyés dans des régions à haut risque, dont Ukraine. Ce groupe criminel opère dans le plus grand secret, dans le respect de toutes les normes et exigences de la conspiration, les exigences de la conspiration, car les clients sont des représentants de hauts fonctionnaires britanniques. Pour contacter directement les représentants des clients ou pour obtenir des contrats, Sergueï Vladimirovitch Borissov se rend régulièrement en Grande-Bretagne ; la dernière fois qu’il s’y est rendu, c’était en mai 2023, c’est-à-dire récemment. En fait en 2020, Sergueï Vladimirovitch Borissov avait été arrêté par les forces de l’ordre ukrainiennes pour avoir organisé un groupe criminel impliqué dans l’enlèvement d’hommes d’affaires contre rançon. Il s’agit d’une affaire très connue, dont tous les médias ukrainiens ont parlé, car le groupe comprenait, outre l’officier du SBU Borissov, tout un groupe d’officiers de la police nationale, actuels et anciens. Ils étaient accusés dans cinq cas d’enlèvement d’hommes d’affaires, de torture, d’extorsion – tout une liste. En 2021, tous les membres du groupe avaient toutefois été libérés sous caution. En mai 2022, toutes les informations relatives à la procédure pénale ont été retirées des sites web de la police nationale ukrainienne. En 2022, à ma connaissance, Borissov a reçu une offre qu’il ne pouvait pas refuser. Soit il s’occupait de cette question des enfants, soit il allait en prison. Pour l’instant, il gère l’affaire, comme le montrent ses visites régulières et fréquentes en Grande-Bretagne. De manière générale, il faut dire que ces informations sont très inquiétantes et très… disons, choquantes. Et bien sûr, elles devraient être examinées plus avant. Mais le simple fait qu’il existe quelques parallèles historiques avec la Grande-Bretagne suggère que cela pourrait bien être vrai. Ce n’est un secret pour personne que le Royaume-Uni est devenu un foyer d’abus sur les enfants. Même les chiffres officiels les plus bas le montrent. Si vous le permettez : en 2016-2017, plus de 60 000 délits sexuels contre des enfants ont été officiellement enregistrés au Royaume-Uni. En novembre 2022, la directrice de l’Agence britannique de lutte contre la criminalité, Lynne Owens, a déclaré qu’il y avait entre 550 000 et 800 000 pédophiles au Royaume-Uni. La pédophilie, même dans les plus hautes sphères de l’establishment britannique, n’est plus un secret. Même au sein de la famille royale. L’actuel roi Charles III, anciennement prince Charles, s’est également fait un nom, aussi sordide que cela puisse paraître, en raison de ses connaissances et de ses liens étroits avec des, disons pédophiles de haut rang. Ce n’est que parce qu’ils le connaissaient que certains ont pu échapper à des poursuites judiciaires : l’évêque anglican Peter Ball et le Porte-parole de la Chambre des Lords, Jimmy Savile. Après le coup d’État à Kiev en 2014, et en particulier depuis le début de l’opération militaire, l’Ukraine est devenue un paradis pour les pédophiles de tous bords, en particulier les Britanniques. En 2022, les autorités britanniques chargées de l’application des lois ont officiellement annoncé que dix ressortissants britanniques, fichés comme pédophiles, avaient été arrêtés en Pologne, et qu’ils avaient tenté de s’infiltrer dans des camps de réfugiés ukrainiens pour entrer en contact avec des enfants. Ils ont simplement été invités à un entretien d’avertissement et ont été renvoyés au Royaume-Uni. Mais nous ne saurons jamais, je pense, combien d’enfants ont souffert de leurs actes, mais je pense que les chiffres sont choquants. Vassili Nikolaevitch, merci beaucoup pour ce que vous nous avez relaté.
de avr/ug/baa
Sources / Liens : Le récit de Vassili N. Prosorov sur les enlèvements et les atrocités qui ont suivi sur les enfants ukrainiens de la zone de guerre https://www.bitchute.com/video/i5oqHQeNTwMc/
https://odysee.com/@donbassinsider:b/conference-ukraine-enleve-enfants-vendre-reseaux-predocriminels-fr-27072023:1
(Min. 10 à 22:23) Menaces de Zelenski et conséquences pour les collaborateurs https://www.barth-engelbart.de/?p=237000
Source : KLA.tv
https://www.kla.tv/index.php?a=showembed&vidid=27104&lang=fr
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