Toulouse : “Plume” la chatte torturée et victime de sévices sexuels est décédée
“Plume, ma petite chatte, a vécu l’impensable”, frissonne encore Manon. Son animal de compagnie est mort ce mardi 30 août après avoir subi des sévices horribles. Une personne l’a volontairement pénétrée avec un bâton, causant de graves lésions.
La vie de cette petite chatte a bascule le 23 août dernier. “Comme à son habitude, ce jour-là, Plume a réclamé des câlins, puis elle a fait le tour du pâté de maison”, se souvient Manon, très émue. À son retour, cette habitante de Colomiers, âgée de 29 ans, ne reconnaît plus son chat. “Son comportement était étrange. Elle miaulait très fort, ne mangeait plus rien et ne buvait pas. Surtout, nous avions l’impression qu’elle souhaitait faire ses besoins sans y arriver”.
La jeune femme décide de l’emmener en urgence à la clinique vétérinaire. La chatte tremble, son regard est vide. Le vétérinaire l’ausculte et diagnostique une inflammation des glandes anales. Mais le traitement prescrit est inefficace. “Les jours suivants, l’état de santé de Plume se dégrade. Elle n’arrivait plus à bouger et passait son temps à dormir”, confie Manon.
Quatre jours après, la chatte est de retour à la clinique sans que l’on réussisse à établir un diagnostic. “À force d’insister, les vétérinaires ont fini par lui faire passer une radio”, poursuit la jeune femme.
Les résultats des examens pratiqués font froid dans le dos. Sur une des images, le soignant remarque un bout de bois de 16 cm, entièrement entré dans le corps du chat. “Un homme lui a inséré par voie anale. Les professionnels sont formels. C’est un viol.
Exercer des sévices graves envers un animal domestique, ou apprivoisé est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende”, indique Céline Gardel, la présidente de l’association Les 4 pattounes, qui suit le dossier avec beaucoup d’attention.
Suite à la radiographie, Plume a été opérée en urgence. Mais trois jours plus tard, elle est morte d’une septicémie, une infection généralisée souvent due à une bactérie. “Mon père a beaucoup de mal à s’en remettre. Il était très attaché à cet animal et pleure tous les jours. Le médecin a même pris la décision de l’arrêter une semaine”, glisse Manon. Elle souhaite que le coupable soit puni par la justice. Et pour le retrouver, la jeune femme passe un appel à témoins. “Si vous avez vu un comportement suspect contacter l’association 4 pattounes.”
Source : Actu Forces de l’ordre
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