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Un homme a été mis en examen et écroué, dimanche 5 janvier 2020, pour « homicide volontaire par concubin » après la disparition, à Toulon (Var), de sa compagne qui n’a plus donné signe de vie depuis le réveillon de la Saint-Sylvestre.
Travail du gendarme en bureau | ARCHIVES
Un homme a été mis en examen et écroué pour « homicide volontaire par concubin » , dimanche 5 janvier 2020, après la disparition, à Toulon (Var) , de sa compagne. Elle n’a plus donné signe de vie depuis le réveillon de la Saint-Sylvestre, a indiqué le parquet à l’AFP.
Placé vendredi 3 janvier 2020 en garde à vue par la gendarmerie du Var, le mis en cause, trentenaire, ne reconnaît pas les faits , a précisé Bernard Marchal, procureur de la République de Toulon, mais il existe des éléments à charge quant à son implication dans cette disparition et dans ce qu’on pense être un homicide .
L’homme a été placé en détention provisoire après sa mise en examen par un juge.
« Des précédents de violences conjugales »
La disparition de la jeune femme, âgée de 31 ans et mère de quatre enfants, remonte aux premières heures du Jour de l’an, après qu’elle eut passé la soirée du réveillon dans un restaurant de Toulon avec le mis en cause. Un homme déjà condamné plusieurs fois, avec des précédents de violences conjugales , selon le procureur.
Après la soirée au restaurant, il y aurait eu une querelle dans la voiture du suspect. Elle voulait aller en boîte de nuit et lui non, et elle aurait quitté précipitamment le véhicule, selon la version donnée par le mis en cause , ajoute Bernard Marchal. Le téléphone portable de la disparue a été retrouvé dans la voiture du mis en examen.
La famille de la victime, originaire de Brignoles (Var), avait lancé un appel à témoins via la presse locale dès le lendemain de sa disparition, avant d’organiser des recherches à proximité du domicile du mis en cause, dans la région toulonnaise.
L’enquête est menée par les brigades de recherches de La Valette, Hyères et Brignoles, dans le Var. La section de recherches de la gendarmerie de Marseille (Bouches-du-Rhône) a également été co-saisie.
Selon un décompte provisoire de l’AFP, 123 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en 2019.
Source : Ouest-France
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