Thierry-Paul Valette fustige « les pratiques » de la police après son arrestation

Thierry-Paul Valette, l’une des figures des Gilets Jaunes a été arrêté par la police samedi dernier lors d’un contrôle durant l’acte 45 du mouvement des Gilets Jaunes sur les Champs-Élysées et c’est sur CNews qu’il a raconté. Son arrestation avait été filmée en direct sur son compte Facebook

Thierry-Paul Valette explique dans Morandini live : « Ils (les policiers) savaient qui j’étais, ils m’appellent par mon nom, il mont reconnu, ça faisait dix minutes que j’étais sur place et je sentais que la situation allait déraper. Donc j’ai préféré prendre mon portable et j’ai eu raison les images prouvent que c’est inadmissible ce genre de méthode qu’ils pratiquent. »

Il ajoute : « Je filmais juste les rassemblements, j’étais ni d’un côté, ni de l’autre. Je coopère au contrôle de police mais simplement j’étais dans le viseur, dans le collimateur, et le policier n’avait qu’une vocation, celle de me nuire et peut-être de nuire au mouvement des gilets jaunes à travers moi. »

« Dans la vidéo, ma voix est étranglée parce qu’on est en train de m’étrangler. Ce n’est pas aux policiers que j’en veux parce qu’ils sont complètement oubliés, on leur doit 20 millions d’euros, ils bossent dans des conditions lamentables, on les dresse pour être des chiens de meutes, ont leur donne ces ordres-là. Ils n’ont pas été très respectueux avec moi quand même »

Thierry-Paul Valette explique qu’il a été « menotté, attrapé par 5 ou 6 policiers et trainé jusqu’à une voiture sur une cinquantaine de mètres et emmené aux commissariats du XIIIe arrondissement de Paris. Jai été placé dans une cellule avec des Blac-Bloc

Et d’ajouter : « J’ai été placé dans une cellule avec des Blacs-Blocs. j’ai été placé en garde à vue pendant une bonne dizaine d’heures. On m’explique que je suis là parce qu’il y a eu un acte de rébellion. Il y a un policier à qui j’aurais mis un coup de pied. Les policiers ne savaient pas que la vidéo était en ligne et donc les déclarations étaient contradictoires avec ce que l’on voyait sur la vidéo. Il n’y a aucune charge contre moi. »

Source : Stephane La Rue