Telford, Rotherham… Comment le scandale des gangs de pédophiles a été étouffé
Perpétré principalement par des hommes d’origine pakistanaise contre des jeunes filles blanches : il s’agit peut-être du plus grand crime à motivation raciale de la Grande-Bretagne moderne
par Nina Pravda 5 janvier 2025
Pendant deux décennies, afin de préserver l’image d’une société multiculturelle, le sort de centaines de milliers de jeunes filles, à peine adolescentes, a été passé sous silence . Les forces de police, les municipalités, les associations caritatives et les politiciens ont privilégié les relations communautaires au détriment de la protection des femmes. De crainte d’être accusées de racisme en dénonçant les abus dont elles étaient victimes, ils ont couvert le plus grand crime racial de l’histoire récente de la Grande-Bretagne : gangs de violeurs et tortionnaires, perpétrant les crimes sexuels les plus effroyables à une échelle industrielle.
La décision récente de la ministre de la Protection civile, Jess Phillips, de bloquer une enquête publique sur les gangs de pédophiles d’Oldham semble, de l’extérieur, presque inexplicable. Cette réticence n’est pas nouvelle. L’année dernière encore, le scandale était largement considéré à gauche comme une théorie de complot de droite. Les autorités britanniques ont délibérément fermé les yeux sur les abus commis sur des enfants, en grande partie blancs, par des gangs d’hommes en majorité d’origine pakistanaise .
Au fil du temps, des détails sur les abus commis à Rotherham , Telford , Rochdale et dans des dizaines d’autres endroits ont été révélés. Cependant, ces histoires, publiées au compte-gouttes recèlent des détails si horribles, qu’ils en sont presque illisibles. L’ampleur du scandale n’a pas encore été révélée entièrement au grand public.
Souffrez en silence
Le paragraphe suivant est difficile à lire. Il est tiré du jugement rendu en 2013 par le juge Peter Rook à Oxford à l’encontre de Mohammed Karrar.
Mohammed a préparé sa victime « à un viol anal collectif en utilisant une pompe… Puis l’a soumise à un viol collectif par cinq ou six hommes… Elle avait quatre hommes en elle et une boule rouge a été placée dans sa bouche pour la faire taire. »
Son histoire est loin d’être un cas isolé.
Prenons l’exemple d’Anna, à Bradford. Vulnérable et placée en institution, elle avait, à l’âge de 14 ans, dénoncé à plusieurs reprises les viols et abus dont elle avait été victime. Lorsqu’à l’occasion d’un mariage islamique traditionnel, elle a du épouser son agresseur, son assistante sociale assistait à la cérémonie. Les autorités ont alors pris des dispositions pour qu’elle soit placée en famille d’accueil, chez les parents de son « mari ».
En 2000, à Telford, Lucy Lowe est décédée à l’âge de 16 ans aux côtés de sa mère et de sa sœur lorsque son agresseur a mis le feu à son domicile. Enceinte au moment de sa mort, elle avait déjà donné naissance à l’enfant d’Azhar Ali Mahmood lorsqu’elle n’avait que 14 ans.
Sa mort a ensuite été instrumentalisée dans le but d’intimider d’autres enfants. La récente enquête de Telford a révélé l’existence de menaces particulièrement brutales. Lorsqu’une victime, âgée de 12 ans, a rapporté son agression à sa mère et que celle-ci a appelé la police, elle raconte que « six ou sept hommes asiatiques sont venus chez moi. Ils ont menacé ma mère en disant qu’ils jetteraient des cocktails Molotov sur ma maison si nous n’abandonnions pas les poursuites ».
Les autorités de Telford ont pourtant fermé les yeux. Lorsqu’une enquête indépendante a finalement été publiée en 2022, il a été révélé que les policiers décrivaient certaines parties de la ville comme des « zones interdites », tandis que des témoins ont formulé de multiples allégations de corruption policière et de favoritisme envers la communauté pakistanaise. Quelle que soit la raison, l’enquête a révélé qu’« il y avait une nervosité à propos de la race… À la limite d’une réticence à enquêter sur les crimes commis par ce qui était décrit comme la communauté dite « asiatique » ».
Les mêmes inquiétudes ont été exprimées au sein du conseil municipal, où les agents de sécurité ont craint de passer pour racistes simplement parce que les auteurs étaient pakistanais. Par peur du « politiquement incorrect », certains suspects n’ont même pas fait l’objet d’enquêtes.
Ce qui ne signifie pas que les autorités n’ont rien fait. Conscient que des chauffeurs de taxi proposaient des courses à des enfants en échange de relations sexuelles, le conseil a, en 2006 suspendu l’application des permis de conduire, permettant ainsi aux dits conducteurs de continuer à exercer. D’après l’enquête Telford, cette décision « a été motivée entièrement par la crainte d’accusations de racisme ; c’était de la lâcheté ».
Puis surtout, il s’agissait d’une question de « relations » entre communautés : les hauts fonctionnaires du conseil étaient terrifiés à l’idée que les abus d’enfants « puissent déclencher une émeute raciale ». Ainsi, durant « des années et des années », le phénomène a perduré.
Entre 1980 et 2009, dans la seule ville de Telford ce sont pas moins de 1 000 filles qui ont été agressées. Pourtant prudente, cette estimation prudente a été contestée par les autorités, le surintendant de la police de West Mercia, Tom Harding, affirmait en 2018 que ce chiffre était « sensationnaliste ». L’enquête indépendante a par la suite jugé ce chiffre tout à fait plausible.
Une culture de la dissimulation
Le déni de l’ampleur du problème est aussi profondément ancré dans le système politique britannique. Il ressort que l’approche du gouvernement en matière de multiculturalisme ne consiste pas à faire respecter la loi, mais plutôt à minimiser le risque de troubles entre les communautés. Ainsi, confronté à des gangs d’hommes en majorité pakistanais et ciblant principalement les enfants blancs, l’État ne sait plus ce qu’il doit faire et décide de fermer les yeux. Le prix de la « paix civile » ? L’enterrement de l’affaire.
Des rapports ont été délibérément cachés au public et tout lien avec l’ethnicité, l’immigration ou l’islam a été minimisé. Une étude récente a montré qu’à Telford, un musulman sur 126 a été poursuivi entre 1997 et 2017, et à Rotherham, ce chiffre passe à un sur 73.
À Rotherham, un haut responsable de la police a déclaré à un père de famille en détresse que si les abus systématiques commis sur des enfants blancs par des hommes d’origine pakistanaise devenaient publics, ce serait la ville qui « exploserait ». Ainsi, un parent inquiet de la disparition de sa fille a reçu comme réponse de la police qu’un « petit ami asiatique plus âgé » était un « accessoire de mode » pour les filles de la ville, et le père d’une victime de 15 ans s’est vu répondre que l’agression lui « apprendrait sa leçon ». Le viol avait été si brutal qu’elle a du subir une opération.
Comme l’a révélé le rapport d’enquête Jay de 2014 sur Rotherham, nombre d’enfants ont été « aspergés d’essence et menacés d’être brûlés vifs », « menacés avec des armes à feu », « témoins de viols d’une grande violence et menacés d’être la prochaine victime s’ils en parlaient à qui que ce soit et des filles d’à peine 11 ans ont été violées par une foule d’agresseurs masculins, les uns après les autres ».
Dans la même ville, un haut responsable de la police aurait déclaré que les abus « perduraient » depuis 30 ans, ajoutant : « Comme il s’agit d’ »Asiatiques », nous ne pouvons pas nous permettre que cela soit révélé. »
Le rapport de Louise Casey sur le conseil municipal de Rotherham en 2015, a révélé combien cette attitude était répandue. La communauté pakistanaise représentait alors environ 3 % de la population totale de la ville, et l’histoire qui en ressortait était claire : les hommes pakistanais s’adonnaient à la « chasse » aux filles blanches. En conséquence et selon un témoin, le conseil municipal s’est retrouvé « terrifié par [l’impact] sur la cohésion communautaire ».
Dans toute la ville, différentes pressions ont été exercées sur les habitants dans le but qu’ils « répriment, taisent ou dissimulent » les problèmes d’abus d’enfants. Un ancien officier supérieur a déclaré que « Monsieur X ne voulait pas que la ville devienne la capitale de la maltraitance d’enfants du nord. Ils ne voulaient pas d’émeutes. »
Cette nervosité est due au « sentiment que seuls les conseillers d’origine pakistanaise étaient légitime à « s’occuper » de cette communauté », ayant de facto une « influence disproportionnée » sur le conseil municipal. Comme l’explique un témoin, « les hommes pakistanais sont très puissants, et les Britanniques blancs ont peur des allégations de racisme, donc il n’y a pas de véritable contestation ». En 2016, il a été signalé qu’une victime de Rotherham avait été violée par un conseiller municipal.
Ce sont tous ces facteurs conjugués qui auraient « poussé » le conseil de Rotherham à « dissimuler les informations et faire taire les lanceurs d’alerte ». « Si vous voulez garder votre emploi, gardez la tête basse et fermez votre bouche ».
Les échecs de la police
Ces échecs se sont répétés dans tout le pays. En 2010, un rapport de la police des West Midlands a démontré que les autorités étaient parfaitement conscientes que des gangs de pédophiles pakistanais s’approchaient des enfants aux portes des écoles.
Mais comme le précise le rapport , « le profil prédominant des délinquants pakistanais musulmans de sexe masculin… Combiné au profil prédominant des victimes, les femmes blanches, est susceptible de provoquer d’importantes tensions au sein de la communauté ». En conséquence, le rapport est resté inédit jusqu’à sa publication en réponse aux demandes d’accès à l’information (FOI) cinq ans plus tard.
À Manchester, un rapport de 2019 a conclu que les gangs étaient laissés en liberté dans les rues, en partie car les policiers avaient reçu pour consigne de « chercher ailleurs ». Un policier a déclaré dans un rapport que « le groupe cible des délinquants était principalement composé d’hommes pakistanais mais on nous a dit d’essayer de trouver d’autres ethnies ».
Le gouvernement central a adopté une position similaire. En 2020, le ministère de l’Intérieur a refusé de publier ses recherches sur les gangs de pédophiles, affirmant qu’il ne serait pas dans « l’intérêt public » de le faire. Lorsque ces enquêtes ont finalement été publiées, elles se sont révélées être un blanchiment : une construction de mauvaise qualité qui semblait minimiser délibérément le rôle évident joué par l’ethnicité dans le phénomène.
En chiffres
Au total, 7 365 délits sexuels ont été enregistrés par les forces de l’ordre en Angleterre et au Pays de Galles en 2023/24, soit plus que toute autre année et une hausse de 10,1 % par rapport à l’exercice précédent.
Dès que le problème est soulevé, il finit étouffé. En 2004, la diffusion d’un documentaire sur la chaîne anglaise Channel 4 ayant pour thème les abus commis à Bradford, a été retardée lorsque les forces de police ont considéré que montrer « des hommes pakistanais s’en prenant à des jeunes filles blanches » pourraient attiser les tensions raciales.
C’est dans la ville de Rochdale que l’une des pires dissimulations a eu lieu. En 2003, Victoria Agoglia, une enfant de 15 ans placée en famille d’accueil, est décédée lorsque Mohammed Yaqoob, 50 ans, lui a injecté de l’héroïne. Selon une étude publiée l’année dernière, elle avait, avant sa mort, signalé aux autorités qu’elle était « impliquée dans une exploitation sexuelle, un viol présumé et une agression sexuelle nécessitant des soins médicaux ». Aucune de ces informations n’a permis de la sauver. Dans toute la ville, des filles d’à peine 12 ans étaient régulièrement violées par des gangs.
Lorsqu’en 2012, les premières condamnations ont été prononcées à Rochdale, la police et le Crown Prosecution Service (le ministère public) ont présenté leurs excuses pour ne pas avoir donné suite aux appels à l’aide. Comme l’a déclaré l’ancienne députée travailliste de Keighley Ann Cryer , les autorités « avaient peur d’être qualifiées de racistes et sont donc revenues à la logique du politiquement correct » et ce malgré le fait qu’une enfant ait déclaré à la police qu’elle avait été violée et qu’elle ait fourni des preuves ADN, aucune poursuite n’a été engagée.
L’idée que les autorités aient estimé qu’une enquête approfondie serait plus « compliquée qu’elle n’en valait la peine » est largement répandue. Simon Danczuk, ancien député de Rochdale , a déclaré que « des responsables politiques du parti travailliste » l’avaient mis en garde contre toute discussion sur « l’origine ethnique des auteurs, de peur de perdre des voix ». À ce jour, des dizaines de délinquants n’ont jamais été inquiétés et courent toujours.
Les agresseurs protégés
Si les craintes liées aux tensions raciales et au politiquement correct ont souvent conduit l’État à se montrer réticent à protéger les victimes, ces même préoccupations ont permis aux agresseurs d’être protégés par la police.
Le rapport d’enquête Jay sur Rotherham de 2014 révèle que, dans au moins deux cas, les pères ont retrouvé leurs filles et tenté de les sauver des maisons où elles subissaient ces abus.
La police a arrêté les pères.
D’autres cas révèlent que parfois, les enfants ont été arrêtés pour « conduite en état d’ivresse et troubles à l’ordre public », à la place des agresseurs avec qui ils étaient. Il n’est donc pas étonnant que les jeunes de la ville pensent que la police « n’ose pas agir contre les jeunes pakistanais par crainte d’accusations de racisme ».
La protection des agresseurs pourrait même aller plus loin. Dans ce même rapport, lorsqu’une victime a eu le courage d’aller porter plainte, son agresseur semble avoir été averti. Alors qu’elle se trouvait encore au commissariat, une enfant a reçu un message de son agresseur l’informant qu’il détenait sa sœur de 11 ans et que c’était désormais « ton choix… ». L’enfant a choisi de ne pas porter plainte.
Ces histoires ne concernent qu’un petit nombre de villes mais la situation générale est claire. De même pour ses conséquences : aucun policier ou employé du gouvernement n’a été sanctionné pour ce genre de conduite. À Rotherham, les sanctions les plus sévères infligées aux policiers ont été des avertissements écrits.
Les délinquants aussi échappent aux conséquences de leurs actes. Malgré un ordre d’expulsion, le chef d’un gang de pédophiles de Rochdale vit toujours avec ses victimes.
Une catastrophe nationale
Ce sont des centaines de milliers de jeunes filles qui, durant plusieurs décennies, ont été réduites au silence. Forces de police, municipalités, associations caritatives et politiciens ont privilégié les relations communautaires au détriment de la protection des victimes mais le scandale commence tout juste à exploser. La décision de la ministre de la Protection civile, Jess Phillips, de rejeter les appels du conseil municipal d’Oldham en faveur d’une enquête menée par le gouvernement a suscité l’indignation. Mercredi, c’est au tour d’Elon Musk de pointer l’affaire du doigt, jetant l’opprobre sur l’establishment en forçant davantage à traduire en justice ces gangs de violeurs en une soirée, que la plupart des élites britanniques ne l’ont fait depuis des décennies. Victimes et militants ont refusé de se taire, et une poignée de reporters courageux, comme Charlie Peters de GB News, ont accepté de rapporter ce que de nombre de médias grand public préféraient taire.
Malgré les intimidations physiques, menaces et autres accusations d’islamophobie, ils ont continué à creuser et ce qui semblait être limité à quelques villes est désormais connu pour avoir eu lieu dans tout le pays, de Bristol à Glasgow. Sarah Champion, députée travailliste de Rotherham, estime qu’un million d’enfants auraient pu être victimes des gangs de violeurs pakistanais et qualifie la situation de “catastrophe nationale”.
Le prix du multiculturalisme
Selon une étude récente, un musulman sur 73 vivant à Rotherham a été poursuivi pour son implication dans ces gangs entre 1997 et 2016. Un problème quasiment insoluble pour une société fondée sur des principes libéraux.
Si la Grande-Bretagne veut se relever du scandale des gangs de pédophiles, elle doit comprendre comment elle a pu se tromper à ce point. Aujourd’hui encore, parler de gangs de pédophiles d’origine pakistanaise comme de gangs de pédophiles d’origine pakistanaise pose problème en Angleterre. La ministre de l’Intérieur Suella Braverman a encore été critiqué par le principal régulateur de la presse britannique (IPSO) l’année dernière pour cette affirmation.
L’importation de centaines de milliers de personnes venues de cultures étrangères, qui ont des attitudes médiévales envers les femmes, a provoqué cette situation. 30 ans après cette expérience désastreuse, la Grande-Bretagne est désormais fracturée en blocs de vote sectaires et bien ancrés qui font de ce problème un suicide électoral pour certains députés terrorisés par le politiquement correct et la peur d’une guerre civile.
Source : Contre Poison
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