Suite concernant le dépôt de plainte contre Macron et Castaner à la CPI de La Haye / dossier OTP. CR 273/19
lundi 14 octobre 2019
La plainte qui avait été déposée contre Macron et Castaner devant la CPI est non rejetée et toujours en cours avec un dossier qui est complété semaine après semaine avec de nouveaux témoignages des victimes ayant subi des blessures graves !
Voici les dernières nouvelles, suite à mon article du 24 juin 2019.
Un court rappel :
Des avocats se sont associés, parmi eux Ghislain Mabanga Monga Mabanga, qui est accrédité à la CPI et qui avait déposé une plainte le 11 Juin 2019 à La Haye à l’encontre du président Français, E. Macron et du ministre de l’Intérieur, C. Castaner, pour crime contre l’humanité et persécution, sachant que tous les deux sont considérés par le syndicat “France police, policiers en colère” comme les « donneurs d’ordre » des violences policières exercées contre les Gilets Jaunes.
Lorsque l’on parle de crime contre l’humanité, on s’imagine tout suite un crime au sens propre, c’est-à-dire au sens d’atteinte physique à la vie, qui provoque la mort, or un crime contre l’humanité n’est pas forcément un décès, un meurtre. Le terme de crime contre l’humanité n’est pas seulement réservé aux personnes mortes, tel que la plupart des gens le conçoivent, mais cela inclut aussi les atteintes à la vie, la santé, de toutes personnes ou de leur intégrité physique. L’atteinte de l’intégrité physique, ce sont les personnes qui sont éborgnées, au moins 24 personnes à ce jour, voire des personnes mutilées, plusieurs centaines, notamment 5 personnes ayant perdu une main, les personnes qui sont gazées lorsque les produits ont une incidence sur la santé à court ou à long terme.
On sait maintenant que les gaz lacrymogènes qui sont projetés sur des manifestants chaque weekend ont des incidences sur la santé, parfois très graves. Le gaz lacrymogène est neurotoxique et contient notamment du cyanure :
La plainte qui avait été déposée contre Macron et Castaner devant la CPI est donc non rejetée et toujours en cours avec un dossier qui est complété semaine après semaine avec de nouveaux témoignages des victimes ayant subi des blessures graves !
Et la violence policière se poursuit, comme on peut le constater à l’acte 48, samedi 12 octobre 2019, à Toulouse, avec toujours le même mode d’emploi, nassage, gazage et usage des LBD 40, donc la poursuite de la politique basée sur la répression massive ordonnée par le gouvernement Macron.
Bordeaux – Antoine Boudinet (GJ) et sa « nouvelle main bionique » …
Pour que la plainte qui avait été déposée le 11 juin 2019 par le requérant M. Francis Lalanne à la Cour Pénale Internationale à La Haye ait un impact plus important, Maître Sophia Albert Salmeron a rédigé une Communication (terme pénal), à télécharger sur Facebook pour les victimes (quel que soit le dommage subi) lors de manifestations. Les personnes qui le désirent doivent remplir ce document et fournir, preuves à l’appui, s’il y a besoin (photos, certificat médical…) et l’envoyer à l’adresse mail
ot*****************@ic*****.int
Le dossier déposé à la CPI est en cours sous la référence OTP. CR 273/19
N’oubliez pas d’indiquer dans ce dossier la référence OTP. CR 273/19
Question à Maître Sophia Albert Salmeron : « Est-que le gouvernement Macron est au courant de la plainte déposée devant la CPI ? »
Réponse de Maître Sophia Albert Salmeron : « Bien sûr c’est une évidence, d’autant que
BFM TV était venue m’interviewer mais cela n’a jamais été diffusé ! »
Etrangement, il n’y avait pas eu de diffusion auprès du grand public ! Oui, même les journaux régionaux ont été informé, or lorsque Maître Sophia Albert Salmeron s’est rendu à la Haye il n’y avait que des médias étrangers, pas un seul média français !
Honte aux médias français qui sont les complices des crimes ordonnés par le gouvernement
Macron !
Cela démontre à quel point les médias français sont sous le contrôle de l’oligarchie financière, laquelle protège leur bienfaiteur Macron et son gouvernement.
Le principe de droit à l’innocence est bafoué par la justice française et aujourd’hui la justice française applique la présomption de culpabilité envers les GJ avec plus de 2000 personnes condamnées ! Les magistrats voire la justice ne sont plus indépendants. La plupart de GJ sont des primo-délinquants, des personnes ayant un dossier de justice vierge au part avant. La comparution immédiate ne donne pas le temps aux GJ de préparer leur défense !
Les magistrats sont devenus des moralisateurs. Il n’y plus de séparation des pouvoirs !
En plus le gouvernement procède à un fichage systématique des GJ, les hôpitaux sont tenus d’indiquer les noms des GJ hospitalisés… Moi-même j’étais fiché avant même d’arriver à la manifestation de l’acte 24 à Bordeaux et voici mon témoignage :
https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/temoignage-d-un-gilet-jaune-de-214712
La violence de l’Etat s’exerce à tous les niveaux et c’est une violence en pleine escalade, c’est-à-dire au lieu de diminuer elle s’intensifié chaque semaine !
Le gouvernement pense que les Gilets Jaunes vont lâcher à un moment donné or ce gouvernement ignore que les Gilets Jaunes sont des gens très déterminés. Aujourd’hui les GJ ne sont plus là pour manifester contre la hausse des carburants du 17 Nov. 2018. Les revendications des GJ sont très diverses, ils réclament une justice sociale, fiscale, environnementale, ils exigent l’instauration d’une véritable démocratie voire le RIC, etc. etc. Ils manifestent contre les violences policières et pour la condamnation des personnes RESPONSABLES ayant ordonnée les diverses violences commises envers les Gilets jaunes.
Il y a des instances dans la chaîne du pouvoir qui mènent la résistance au gouvernement
Macron ! Chacun jugera des difficultés de carrières auxquelles vont être confrontés le capitaine de gendarmerie qui à Nice a refusé de « charger la foule » et le commandant de CRS qui à Nantes a refusé l’emploi des gaz lacrymogènes. Chacun verra qu’exercer son droit de retrait n’est ni simple réglementairement ni évident conceptuellement : à partir de quand considérer qu’un ordre est néfaste à un intérêt public.
Quel est la suite pour le mouvement de GJ ?
Les Gilets Jaunes sont en train de s’organiser, ils appellent à la convergence des luttes. Il faut du temps pour mettre tout cela en place.
Qu’entendons-nous, les GJ, par le mot convergence ?
La convergence doit être naturelle, nous ne devons pas essayer de la provoquer. Utilisons plutôt nos ressources en coopérant les uns avec les autres et en respectant la vitesse d’évolution de chacun. L’interco est une fédération et non un groupe, les assemblées de terrain restent souveraines.
Besoin des remontées des groupes à l’interco car celui-ci ne décide pas mais sert à créer une coopération. La coopération devrait peut-être s’imaginer sous forme de compétences.
Information importante :
Weekend du 2 et 3 Novembre 2019 : Assemblée des assemblées 4 de Montpellier
Pour participer : mandatés de groupe : inscription via le lien :
http://assembleedesassemblees.org/?fbclid=IwAR1YoHO3BIUcN2gMYhzo523v1yI18W-Aau_NIkbsQL3cn90Eqp23wL7MLmo
Les mouvements de GJ ont aussi contribué à la naissance des nouveaux médias libres voire au renforcement des médias libres anciens, des médias indépendants du pouvoir politique voire financier.
Nous ne lâchons rien !
Résistance Gilets Jaunes
Autres liens :
https://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=24166&LangID=F
https://www.youtube.com/watch?v=xwxeB6__WOA
https://www.youtube.com/watch?v=gV7xF_5qmes
https://www.youtube.com/watch?v=8aZRGKJlbWw
https://www.youtube.com/watch?v=Yq-FaQSYzbo
https://www.youtube.com/watch?v=li9AwWvvGbI
https://www.youtube.com/watch?v=_1LTRduWFbE
https://www.youtube.com/watch?v=KTdUZ-ryi2c
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Source : Agoravox
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