Suicides de gendarmes : l’année 2022 s’annonce déjà très noire
Depuis le 1er janvier, on recense déjà 15 suicides de gendarmes, 3 de plus que sur toute l’année 2021. Si la gendarmerie nationale met en place des mesures de prévention, celles-ci ne suffisent pas à endiguer entièrement le phénomène.
Source : Police et Réalités
Malaise
Suicides de gendarmes: l’année 2022 s’annonce déjà très noire
Depuis le 1er janvier, on recense déjà 15 suicides de gendarmes, 3 de plus que sur toute l’année 2021. Si la gendarmerie nationale met en place des mesures de prévention, celles-ci ne suffisent pas à endiguer entièrement le phénomène.
par Ludovic Séré
publié le 17 août 2022 à 7h00
Proximité de la hiérarchie dans une brigade où l’on vit à l’année, disponibilité de l’arme pour passer à l’acte rapidement, vétusté, parfois, des locaux et manque de reconnaissance des supérieurs. Le problème des suicides dans les rangs de la gendarmerie nationale n’est pas nouveau, mais il est plus rarement évoqué que celui de leurs cousins de la police nationale. Pourtant, si les chiffres, depuis une trentaine d’années, sont difficiles à analyser, tant aucune réelle tendance ne se dégage, l’année 2022 semble annoncer une augmentation sensible du nombre de suicides chez les gendarmes.
D’après les comptes communiqués par la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) à Libération, 15 militaires se sont donné la mort depuis janvier. C’est déjà 3 de plus que pour toute l’année 2021, avec notamment une série de quatre suicides en quelques jours entre la fin du mois de mai et le début du mois de juin. Parmi eux, un garde républicain s’est suicidé au sein même d’une dépendance de l’Elysée le 29 mai dernier, sans qu’aucun détail ne filtre sur les circonstances de ce drame pour le moment.
Lire la suite : Libération
Laisser un commentaire