Suicide : la famille du lieutenant Girard est déterminée

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Pour son frère, Grégory Girard était « un bon vivant » et il n’était « pas porté sur le suicide ». – DR

Après le suicide du lieutenant Grégory Girard, le 1er novembre dernier, sa famille a porté plainte pour harcèlement moral. L’enquête est en cours, mais le frère de Grégory veut aller « jusqu’au bout ».

« Nous attendons que toute la vérité soit faite sur cette affaire et que les personnes responsables du décès de mon frère soit traduites devant la justice », confie Nicolas Girard, le frère aîné de Grégory.

(Plus de précisions dans notre édition du 6 décembre 2013).

Source : Le Berry.fr

Rappelons que d’après le journal Le Parisien du 5 novembre 2013, deux enquêtes sont ouvertes. La hiérarchie directe du Lieutenant GIRARD serait mise en cause dans une lettre. Le Parisien précise

Ces deux capitaines, qui aujourd’hui font l’objet d’accusations de brimades et d’humiliations de toutes sortes sur leurs subordonnés, sont, selon nos informations, moralement fracassés par le suicide du lieutenant. Ils n’auraient rien vu venir : aucune plainte ou rapport d’incident n’avaient été relevés.

Alef dit :

7 décembre 2013 à 9 h 48 min

Courage à cette famille, du temps et de la volonté, pour qu’enfin, un jour, les responsables soient reconnus comme tels.
Pour cela il faudrait, que les enquêtes ne soient pas faites par les « harceleurs » parce que malheureusement, c’est ce qui arrive toujours.
Si la justice est impartiale, les enquêteurs, peuvent influencer les collègues, il ne faut pas oublier que les pressions sur les gendarmes existent bel et bien après un tel drame.
La hiérarchie, qui aurait dû protéger son gendarme dans le désespoir, sait très bien faire taire ceux qui voudraient parler.
Cette même hiérarchie est capable de s’étonner de ce geste, en criant haut et fort que tout allait bien dans la brigade.
Si pour des suicides des années 2007 et 2008 les familles étaient arrivées à faire punir les responsables (quelque fois le dernier geste du suicidé est significatif) nous ne serions pas aujourd’hui, à déplorer tous ces morts dans la gendarmerie.
Pour ces CRIMES personne n’a été puni par la gendarmerie, on n’a demandé des comptes à personne.
Seuls les suicidés se sont défendus, en échange de leur vie.

Je suis de tout coeur avec cette famille d’officier, touchée par le malheur, le calvaire ne fait que commencer pour eux.

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