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Suicide gendarme de St Amand Montrond : affaire classée sans suite

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Il y a trois mois, un jeune gendarme originaire de Côte d’Or s’est suicidé sur son lieu de travail dans le Cher. Sa famille a déposé plainte pour harcèlement moral.

A l’automne dernier un gendarme de Saint Amand Montrond mettait fin à ses jours avec son arme de service dans son bureau. Il était âgé de trente ans.Aujourd’hui l’enquête de l’inspection générale de la gendarmerie a été classée sans suite. Le sentiment de harcèlement moral n’est pas été corroboré par l’enquête. Le gendarme avait pourtant laissé une lettre mettant en cause deux capitaines.La famille peut encore déposer un recours.

Source : FR3 Centre

Rappelons que Le 12/02/2014, FR3 Bourgogne relatait qu’avant de se suicider, l’officier avait laissé une lettre mettant en cause des personnes qu’il a nommées. L’un des deux supérieurs mis en cause a été muté à la direction de la gendarmerie à Paris, son adjoint en Eure-et-Loir. La famille du lieutenant Girard avait déposé plainte pour harcèlement moral.

Ci-dessous récapitulatif des nombreux articles que nous avons publié à l’occasion du décès du Lieutenant Girard :

02.11.2013 – http://www.profession-gendarme.com/un-officier-de-gendarmerie-tente-de-se-suicider/

04,11,2013 – http://www.profession-gendarme.com/la-famille-du-gendarme-porte-plainte-pour-harcelement-moral/

– http://www.profession-gendarme.com/reactions-et-emotions-apres-la-mort-dun-gendarme-a-saint-amand-montrond/

– http://www.profession-gendarme.com/harcele-le-lieutenant-se-suicide/

05,11,2013 – http://www.profession-gendarme.com/des-femmes-de-gendarmes-rendent-hommage-au-lieutenant-girard/

– http://www.profession-gendarme.com/suicide-du-gendarme-de-saint-amand-montrond-18-linspection-generale-attendue/

– http://www.profession-gendarme.com/saulieu-une-ceremonie-dediee-au-lieutenant-girard-vendredi/

8,11,2013 – http://www.profession-gendarme.com/suicide-dun-gendarme-liggn-est-arrivee-hier/

07,12,2013 – http://www.profession-gendarme.com/suicide-la-famille-du-lieutenant-girard-est-determinee/

6 Réponse(s) à "Suicide gendarme de St Amand Montrond : affaire classée sans suite"

gwen dit :

31 juillet 2014 à 16 h 19 min

Allez sur le site media armée où est évoqué un suicide de gendarme maritime à st Raphaël et lire les commentaires. Quand enfin nos institutions police et gendarmerie auront enfin le courage d être véritablement dans une fonction democratique en refusant d’être juge et partie dans les enquêtes de suicides. La cour européenne devrait être saisie et pénaliser pecunierement de telles pratiques tant que les modes de fonctionnement internes ne changent pas.

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Ronald Guillaumont dit :

22 juillet 2014 à 10 h 40 min

« Le chef est responsable de la santé de ses personnels », c’est ainsi que s’exprimait, il y a quelques mois, le général Soubelet (gendarmerie) dans un discours publié sur Profession-Gendarme. (http://www.profession-gendarme.com/je-ne-veux-pas-cautionner-certains-chefs-qui-pour-etre-meilleurs-que-les-autres-mettent-en-peril-la-sante-des-personnels/)

Tout ceci ne serait donc que « belles paroles et beau discours » ? il semblerait qu’ici ce soit le cas !

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Alef dit :

22 juillet 2014 à 5 h 36 min

L’IMPARTIALITE ne semble pas préoccuper plus que ça les défenseurs des gendarmes.
Pourtant il s’agit d’un des principes de la démocratie.

Que fait la ligue des droits de l’homme en ce moment……?

Pourquoi personne ne se penche sérieusement sur ce problème ?

A St Amand Montrond la situation n’a fait qu’empirer, ce ne sont pas les 2 mutations « bidons » qui vont régler le problème de fond.
Des gendarmes sont toujours dans la détresse !

La gendarmerie est dans le gouffre, la course au chiffre n’est pas terminée avec le nouveau gouvernement, il n’y a qu’aller sur le site du JJ Urvoas, vous verrez que c’est toujours d’actualité.

Toujours plus avec toujours moins d’effectifs, avec souvent du personnel non formé, on presse encore plus les gendarmes au détriment de leur santé physique et morale.
Faudra pas chercher bien loin les causes des « coups de folies ».

Ce n’est rien un coup de téléphone intempestif, en pleine nuit, à condition

-que ce ne soit pas le énième en quelques jours
-que votre fonction vous laisse encore le temps de réfléchir, de vous restaurer convenablement
-que vous puissiez de temps à autre, rencontrer votre famille
-que vous puissiez prendre des vacances
-que vous puissiez vous exprimer face à un chef débile
-que vous puissiez avoir le soutien de votre hiérarchie en cas de besoin

Et autant soit peu, que vous puissiez avoir une once de reconnaissance des citoyens.

Heureux encore si votre hiérarchie puisque vous êtes un « incapable » ne vous trouve pas une petit « vol » pour vous achever.

Si avec tout ça votre mutation ne vous convient pas, la moindre goutte fait déborder le vase, et nous assistons, dans l’indifférence la plus totale, à des passage à l’acte, ou la seule victime est le gendarme harcelé, qui a jeté l’éponge.

Combien encore de temps, la gendarmerie va t-elle se voiler la face ?

Combien encore de temps, va t-elle envoyer ses colonels et autres, dire que tout allait bien dans la brigade de St Amand Montrond, comme dans celle de chateau gontier.

C’est un manque de respect à la famille c’est un outrage envers celui qui est parti, c’est tuer une deuxième fois.
Parce que oui, la gendarmerie peut tuer votre fils.

Allons nous attendre bien sagement une lointaine et hypothétique décision de la CEDH ?

Les enquêtes ne sont pas « orientées » par les harceleurs ?
Alors pourquoi les responsables ne sont jamais punis, et ne le seront jamais ?
Même lorsqu’il reste des écrits.

Depuis des années on fait croire aux gendarmes et aux citoyens qu’il n’y a pas de suicide pour causes professionnelles.

Où vous avez-vous vu ça ? la gendarmerie plus blanche que blanche ?

Allez voir un peu les nombreux témoignages des gendarmes, renseignez vous.

Mais en gendarmerie il ne faut pas faire de vague

La gendarmerie veut seulement par on ne sait par quel secret :

» ..sans effort apparent avoir une compagnie bien disciplinée et bien instruite, sans punitions, sans bruits, sans éclat d’aucune sorte..obtenir tous les résultats voulus…que tout fonctionne avec calme et régularité…. »

Pour cela il faudrait d’abord que la hiérarchie fasse preuve d’un peu d’intelligence, un peu d’humilité, un peu d’humanité, qu’elle y mette un tout petit peu d’abstraction de leurs petites personnes, de leurs intérêts, et surtout un peu de réflexion.

Un peu moins de mensonge, un peu moins de fraude, un peu moins de brutalité

Et dire qu’on ma traité d’Utopiste !

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REBEUBEU dit :

21 juillet 2014 à 20 h 57 min

AU SECOURS ! Vous les voulez comment nos gendarmes et policiers ? Il est vrai qu’ils ont depuis des temps été et sont encore à ce jour surnommés « les poulets ». A point, grillés, saignant, comment les voulez-vous – faites votre choix. Il n’y a plus à réfléchir, ils sont cramés, brûlés, et saignent, sont en hémorragie de larmes devant tant d’injustice. Pourquoi a-t-on peur de juger un responsable ? Qu’apprend-on en gendarmerie sur le sujet des « HUMAINS ». C’est dangereux de manager des hommes et femmes quand on a jamais été capable d’apprendre sur les bancs d’école. Reconnaissez qu’à l’exception d’un groupe d’abrutis, les sortis du rang dérapent énormément et sont à 100 % trop souvent responsable de l’acte irréparable – LA MORT. Ah, j’oubliais la France à deux vitesses. De quoi a-t-on peur ? Ce ne sera jamais une honte pour la hiérarchie d’accepter et admettre que certains d’entre eux « vont trop loin ». Vous avez le droit de vous faire une carrière, de vous enrichir en faisant le coq et en choisissant bien votre poulailler. Le coq rencontrera sur son chemin un vieux renard et ce jour il tremblera et se souviendra qu’il est coupable d’avoir broyés psychologiquement des hommes, des camardes mais se sera trop tard.

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gwen dit :

21 juillet 2014 à 11 h 26 min

Comment oser croire les hautes instances qui nous balivernent que la prévention du suicide est prise au sérieux.
Comme je l ai déjà dit il faudrait proposer que la gendarmerie enquête sur les suicides dans la police et que la police enquête sur les suicides dans la gendarmerie. Ce nebserait pas compliquer a mettre en place.Les loups ne se mangent pas entre eux. Ce pauvre lieutenant doit se retourner dans sa tombe. J ose espérer que la justice n enterinera pas le dossier comme l inspection générale. Je me mets à la place de la famille. Ce jeune officier avec un bel avenir devant lui il y a une raison une motivation profonde pour qu il ait mis fin a sa vie

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Alef dit :

20 juillet 2014 à 0 h 21 min

Et oui ! en France en 2014, les enquêtes, suite aux suicides en gendarmerie, sont faites par les harceleurs eux-même.
Donc il ne faut pas être étonné de ce classement sans suite.

Que serait-il arrivé, si à la place d’un lieutenant près de ses hommes, nous avions eu à faire à un vaniteux aimant s’exposer, se mettre en relief, un « porte galons » en quelque sorte ?

Je connais la réponse……

Après ont peut tout dire même l’impensable :
« tout allait bien dans cette brigade, comme dans celle de chateau gontier en 2008.
Là aussi la hiérarchie était au courant et a laissé faire.

Il y a encore pire que ce classement sans suite, il y a les propos d’un colonel, je sais combien ça peut faire mal.
Comment un colonel peut venir dire, « tout allait bien » alors qu’il y a un écrit, disant tout à fait le contraire.
Donc il faut le savoir, dénoncer ses bourreaux ne sert à rien, faudra trouver une autre solution….

La pression sur les collègues, on en fait quoi ? on la met de côté.

Quelle solution a trouvé la hiérarchie pour faire taire tout le monde ?

Un faux ? usage de faux? les deux à la fois ? des casseroles au c.l comme pour Myriam ?
Un petit manquement à la déontologie ? Une accusation de vol, c’est tendance en ce moment ?
Un sombre passé ?

Les gendarmes peuvent bien se suicider à bout de forces, aucune importante, et gare aux officiers qui ne rentreraient pas dans le « moule ».

Dans les années 1800 le chef n’avait pas le droit

« d’abaisser son subalterne de l’humilier, il n’avait même pas le droit de le tromper »

L’insulte était interdite.

On est bien loin, aujourd’hui, de l’Art du commandement, on est dans le mensonge, la magouille, on est dans l’Art d’accommoder les Restes.
Les Restes : ceux qui salissent la gendarmerie, mais aussi ceux qui se taisent.
En gendarmerie on s’accommode de tout, même de la mort d’un gendarme.

Il y a une bande d’abrutis carriéristes à la tête de la gendarmerie, il faudrait que cela change et vite.
Au secours la CDEH !!!

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