Suicide d’un policier : ses deux collègues relaxés
Les policiers concernés travaillaient à Saint-Avold. Les faits s’étaient déroulés en décembre 2017. La victime s’était suicidée en janvier 2018. Photo RL /Thierry SANCHIS
Fin août dernier , deux policiers comparaissaient au tribunal correctionnel de Sarreguemines pour avoir placé un appareil enregistreur dans le véhicule de service d’un de leur collègue, Hervé Hinschberger, originaire de Puttelange-aux-Lacs, en décembre 2017. Celui-ci s’était donné la mort quelques semaines plus tard, créant un climat de tension particulier autour de leur procès.
Un an avec sursis requis
Même si les deux prévenus, affectés au commissariat de Saint-Avold, n’étaient pas jugés par rapport à ce suicide, difficile pour les magistrats de ne pas prendre en compte le contexte. Lors du procès, le ministère public avait requis un an de prison avec sursis pour les deux mis en cause, estimant que ces écoutes, effectuées pour une histoire de blocage de carte professionnelle, n’étaient pas justifiées.
Pour les parents du défunt et leur avocat, le lien de causalité entre l’infraction reprochée et le suicide du policier est évident. « Il y avait une volonté de le casser », avait lancé le conseil. Pour prendre le temps de la réflexion, les juges avaient placé le dossier en délibéré à ce 21 octobre. Ce lundi, ils ont finalement décidé de relaxer les deux prévenus, absents à l’annonce du jugement, tout comme les parties civiles.
Source : Le Républicain Lorrain
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