Stop ! La gifle à Macron ce n’est quand même pas l’attentat du Petit-Clamart !
Jacques Guillemain
Ex-officier de l’armée de l’air. Pilote de ligne retraité. Un “lépreux” parmi ces millions de patriotes qui défendent leur identité et leur patrimoine culturel.
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Stop au délire médiatique après la gifle reçue par Macron. Stop à l’indignation générale que manifeste la classe politique.
“La France giflée, la République humiliée, la démocratie bafouée, la fonction présidentielle salie”… Stop à la surenchère ! Tout cela devient éminemment grotesque.
Cette gifle, ce n’est quand même pas l’attentat du Petit-Clamart !
Certes, Macron a subi un affront au cours d’un bain de foule, quand un énergumène mal intentionné l’a giflé, mais il en est le principal responsable.
Seul Zemmour a eu les mots justes pour analyser l’incident. Et encore a-t-il oublié de mentionner les innombrables insultes du Président envers le peuple français. Des insultes jamais dénoncées par les médias.
Oui, ce geste est inexcusable et doit être sanctionné, puisque toute atteinte à un dépositaire de l’autorité publique, et à plus forte raison quand celui-ci occupe la fonction suprême, est passible de 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende.
Mais que la classe politique ne nous parle pas du respect de la fonction ou d’une France humiliée par cette mini-baffe. Qu’elle ne nous parle pas de dignité.
Macron n’a jamais su ce que signifie le mot dignité.
Quand on veut être respecté, il faut être respectable et exemplaire. Donc le contre-modèle d’un Macron qui est incontrôlable et irresponsable. Les comportements sordides indignes d’un Président, il les collectionne !
Qui a humilié la France en se vautrant dans la fange à Saint-Martin, avec deux délinquants dépoitraillés et luisants de sueur, faisant un doigt d’honneur devant l’objectif ?
Qui a désacralisé la fonction présidentielle en laissant chanter des insanités sur les marches de l’Élysée ? “Ne t’assieds pas salope. Suce ma bite et lèche mes boules. Danse, enculé de ta mère”. La grande classe !
Qui a ridiculisé une fois de plus la République, en s’acoquinant de façon grotesque avec les youtubeurs McFly et Carlito, au cœur de l’Élysée ?
Qui a sali la démocratie en insultant le peuple qui l’avait élu, le traitant d’alcoolique, d’illettré ou de moins que rien ?
Qui a trahi la France en l’accusant de crime contre l’humanité en Algérie ?
Qui a insulté notre pays à la tribune de l’ONU, l’accusant devant 193 chefs d’État d’avoir fait beaucoup de mal ?
Qui a banalisé la violence en la minimisant et en passant à la trappe les 1 000 agressions gratuites que subit quotidiennement le peuple ?
Qui a encouragé la criminalité par un laxisme judiciaire coupable, laissant des multirécidivistes repartir libres après un énième rappel à la loi ?
Si Macron incarne la Nation, reconnaissons qu’il l’incarne de la façon la plus pitoyable qui soit, en se vautrant régulièrement dans la médiocrité et la bassesse, oubliant qu’il représente la France et le peuple français aux yeux du monde.
Peut-on exiger du peuple de respecter une fonction présidentielle que Macron lui-même n’a cessé de désacraliser, de salir, de mépriser et de piétiner ?
Bien des Présidents ont été victimes d’attentats politiques au cours de l’histoire. Mais imagine-t-on un de Gaulle giflé par un opposant ? Impensable. Cette gifle, c’est le mépris du peuple envers un Président qui porte des habits trop grands pour lui.
On ne peut à la fois insulter et mépriser le peuple comme l’a toujours fait Macron et vouloir être aimé de ceux qui ne sont rien.
Par conséquent, quand l’exécutif minimise les violences faites au peuple et notamment aux policiers, il est malvenu de maximiser une petite gifle que Macron reçoit d’un citoyen en colère.
Cette surenchère de la classe politique devient indécente, quand tant de Français meurent de la violence quotidienne par la faute d’un exécutif qui faillit à sa fonction première, laquelle est de protéger le peuple.
Et quand la classe politique ne s’est jamais indignée des sordides frasques élyséennes à Saint-Martin ou à l’Élysée, pourquoi s’indigne-t-elle aujourd’hui d’une gifle visant un Président qui affiche des comportements indignes de sa fonction ?
Macron récolte ce qu’il a semé. Assez de battage médiatique hypocrite !
La violence de rue tue tous les jours dans l’indifférence générale. Que Macron protège d’abord le peuple et on pourra alors pleurer sur son triste sort de Président giflé.
La France est devenue une jungle. Dans celle de Calais ce sont encore 30 CRS qui ont été blessés face à 300 migrants violents. Que fait Macron ? Rien ! Jamais il n’expulsera quiconque, jamais il ne fermera les frontières. Il laisse tout pourrir, tout en espérant être réélu.
Et quand Castex appelle à un sursaut républicain, il serait mieux avisé d’en appeler à un sursaut de dignité présidentielle.
Jacques Guillemain
Source : Riposte Laïque
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