Si Lisa Shaw n’avait pas pris de vaccin Covid, elle serait, selon toute probabilité, encore en vie aujourd’hui.
Cette mère d’un enfant, présentatrice populaire de BBC…
La mort tragique de Lisa Shaw montre pourquoi il est erroné de qualifier d’anti-vaxx les personnes préoccupées par les vaccins Covid.
Neil Clark est un journaliste, écrivain, diffuseur et blogueur. Son blog primé se trouve à l’adresse www.neilclark66.blogspot.com. Il parle de politique et d’affaires mondiales sur Twitter @NeilClark66.
La conclusion officielle du coroner selon laquelle la présentatrice de radio de la BBC Lisa Shaw est décédée à la suite de complications liées au vaccin Oxford-AstraZeneca devrait donner à réfléchir à ceux qui vilipendent les hésitants du vaccin.
Si Lisa Shaw n\’avait pas pris de vaccin Covid, elle serait, selon toute probabilité, encore en vie aujourd’hui. Cette mère d’un enfant, présentatrice populaire de BBC Radio Newcastle, n’avait que 44 ans, était en bonne santé et ne souffrait d’aucune maladie sous-jacente connue.
Pourtant, elle a pris le vaccin Covid le 29 avril, alors qu’elle faisait partie d’une catégorie à très faible risque, et les complications qui en ont résulté l’ont tuée. Il ne s’agit pas d’une théorie du complot, ni de l’opinion d’un anti-vaxxer, mais du rapport officiel du coroner. Toutes nos pensées vont à la famille et aux amis dévastés de Lisa.
D’une manière générale, les vaccins ont été un grand bienfait pour l’humanité, mais aucun vaccin n’est totalement sûr. Certains, cependant, sont plus sûrs que d’autres pour différents groupes d’âge. Il convient de noter qu’au moment où la pauvre Lisa a reçu sa première dose ‘AstraZeneca fin avril, le vaccin avait déjà été suspendu ou temporairement interdit dans un certain nombre de pays occidentaux, car on craignait qu’il ne provoque de dangereux caillots sanguins chez certains sujets.
Mais pas en Grande-Bretagne.
Je me souviens qu’à l’époque, les diverses suspensions européennes avaient été présentées comme une volonté de Johnny Foreigner de se venger des Britanniques à propos du Brexit. Le déploiement rapide des vaccins en Grande-Bretagne faisait l’envie du monde, nous disait-on, et les Européens étaient juste jaloux.
Pourtant, le 7 mai, il a été annoncé que la plupart des adultes britanniques de moins de 40 ans allaient se voir proposer une alternative au vaccin AZ en raison du risque accru de caillots sanguins chez les plus jeunes. À cette date, on avait recensé 242 cas de caillots et 49 décès. À quoi il faut bien sûr ajouter la pauvre Lisa Shaw, qui avait pris sa première dose un peu plus d’une semaine auparavant.
Combien de décès peuvent être liés aux différents vaccins Covid ? Il est impossible de le savoir avec certitude, mais le propre site web du gouvernement nous informe : La MHRA a reçu 508 rapports britanniques d’effets indésirables présumés du vaccin Pfizer/BioNTech dans lesquels le patient est décédé peu après la vaccination, 1 056 rapports pour le vaccin Covid-19 AstraZeneca, 17 pour le vaccin Covid-19 Moderna et 28 où la marque du vaccin n’était pas précisée.
Cela fait donc, à l’heure où nous écrivons ces lignes, un total de 1 609 décès d’EIM suspectés dans lesquels le patient est décédé peu après la vaccination.
En ce qui concerne les réactions non mortelles, au 18 août, pour le Royaume-Uni, 107 215 effets indésirables
carte jaune avaient été signalés pour le vaccin Pfizer/BioNTech, 229 134 ont été signalés pour le vaccin Covid-19 d\’AstraZeneca, 14 019 pour le vaccin Covid-19 de Moderna et 1 036 ont été signalés lorsque la marque du vaccin n’était pas spécifiée. Il convient de noter qu’il ne s’agit pas d’effets secondaires confirmés causés de manière certaine par le vaccin, mais uniquement d’effets secondaires signalés.
Pour replacer ces chiffres dans une certaine perspective, il faut garder à l’esprit le nombre très élevé de personnes ayant reçu deux doses d’un vaccin au Royaume-Uni, qui s’élève aujourd’hui à plus de 41 millions. Il faut également ajouter ici, pour équilibrer les choses, qu’en juillet, Public Health England a estimé que les vaccins Covid ont sauvé entre 10 400 et 27 000 vies.
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