Si les incendies de l’école des Tamaris à Béziers ou du chapiteau culturel de Chanteloup-les-vignes avaient été l’oeuvre des Gilets jaunes,…
Si les incendies de l’école des Tamaris à Béziers ou du chapiteau culturel de Chanteloup-les-vignes avaient été l’oeuvre des Gilets jaunes, le gouvernement aurait déployé l’armée dans les rues. S’agissant de gangs de narcotrafiquants, le premier ministre Edouard Philippe minimise les faits en parlant d’une petite bande d’imbéciles et d’irresponsables..
Les pouvoirs publics baissent une nouvelle fois la culotte face aux dealers. Ne nous y trompons pas. Ce sont bien les réseaux mafieux ayant pris le contrôle des banlieues qui commanditent ces actes de guerre contre la République pour assoir leur domination territoriale.
Et quelles sont les réponses de la Macronie ? Déverser sur les banlieues des milliards d’euros qui finiront dans les poches des grands frères et autres caïds tout en interdisant la fessée pour toujours plus de laxisme.
Il est tellement plus facile d’utiliser les policiers pour arroser les manifestants du samedi à coups de LBD 40 et de GLI F4 que d’aller rétablir l’ordre public dans les cités.
Aujourd’hui, la seule possibilité d’enrayer le trafic de stupéfiants et de porter un coup réel aux gangs de narcotrafiquants, c’est la légalisation.
A tous les moralistes qui ne manqueront pas d’être choqués qu’un syndicat de police puisse prôner la légalisation du cannabis, France Police – Policiers en colère rappelle que dans les faits, cette légalisation a déjà eu lieu depuis bien longtemps.
Les consommateurs, y compris d’héroïne et de cocaïne ne sont plus poursuivis pénalement, tandis que les dealers de cannabis jouissent d’une impunité judiciaire totale et absolue.
Dans ce contexte, pourquoi laisser l’économie du trafic de drogues sous la coupe des gangs alors que l’Etat pourrait empocher le pactole ? Peut-être pour faire plaisir à une clientèle électorale ?
Source : France Police
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