« Sept plaintes sur dix sont élucidées » dans la circonscription de gendarmerie de Coubert
Le général de corps d’armée a adressé une lettre de félicitation à la brigade de Coubert pour ses bons résultats au cours de l’année 2016 où la délinquance a baissé.
Le chef d’escadron Gwenaël Dedieu, commandant de la compagnie de gendarmerie de Melun, est venu en personne dans les locaux de la brigade territoriale autonome (BTA) de Coubert. Ceci afin de remettre dans les mains du major Yannick Roumeau, commandant de brigade, une lettre de félicitation décernée par le général de corps d’armée, qui commande la région de gendarmerie d’Ile-de-France et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité de Paris.
14 officiers et militaires dans la brigade.
Pourquoi une telle attention ? La délinquance a reculé dans la circonscription qui couvre sept communes (78 km2 pour près de 11 000 habitants) : Coubert, Grisy-Suisnes, Limoges-Fourches, Lissy, Évry-Grégy, Solers et Soignolles-en-Brie. « Le terrain est tenu par les 14 sous-officiers et militaires de la brigade, donc ça fait que les résultats sont bons », note Yannick Roumeau, avant de mettre en avant un chiffre : « Sept plaintes sur dix sont élucidées. »
En effet, même si « certains chiffres liés aux stupéfiants et aux ports d’armes sont en hausse », pour reprendre les mots de Gwenaël Dedieu, la réalité c’est qu’elle s’explique par une augmentation des contrôles. Dans le même temps, l’année 2016 était marquée par un recul de 30 % des cambriolages et un taux d’élucidation de l’ensemble des plaintes déposées de 68 %. La vidéoprotection est présentée comme un des vecteurs de cette amélioration, comme c’est le cas à Grisy-Suisnes où ce village de 2 500 âmes compte 19 caméras.
Atteintes aux biens et aux personnes
En 2016, la brigade est intervenue 775 fois sur le terrain. L’activité est principalement occupée par la lutte contre l’insécurité routière (la D471 du rond-point de Moissy-Cramayel jusqu’à la ligne de chemin de fer à Grisy-Suisnes, la D619 de Moissy à Chaumes-en-Brie et la D319), certaines affaires judiciaires mais surtout les atteintes aux biens et aux personnes.
« C’est important cette reconnaissance pour les militaires qui sont fiers du travail accompli. C’est un travail de groupe qui existe grâce à une présence sur le terrain et une bonne cohésion entre les hommes », estime le major qui vise les mêmes performances pour le bilan 2017.
Source : Actu.fr
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