Seine-Saint-Denis : suspecté du meurtre de Villemomble, un policier municipal se suicide

Convoqué par la brigade criminelle après la découverte d’un corps dans un grenier à Villemomble, l’homme, âgé de 30 ans, s’est donné la mort à Noisy-le-Grand dans sa voiture.

 Mercredi, à Villemomble. Le corps du septuagénaire avait été retrouvé lundi au 81, avenue de Franklin.Mercredi, à Villemomble. Le corps du septuagénaire avait été retrouvé lundi au 81, avenue de Franklin. LP/M.Fr.

 

Les policiers de la brigade criminelle n’auront pas eu le temps de l’entendre. L’auteur présumé du meurtre de l’homme de 75 ans dont le corps a été découvert ce lundi, à Villemomble, caché dans le grenier d’un pavillon, s’est donné la mort mercredi avec une arme à feu après avoir reçu la convocation des enquêteurs.

Le corps de cet homme, un fonctionnaire de police âgé de 30 ans et affecté dans un autre département francilien, a été découvert à Noisy-le-Grand, dans sa voiture garée sur les bords de Marne.

Un message à son épouse

« Il devait être entendu comme témoin mercredi matin par la police mais il n’avait pas répondu à la convocation », indique le parquet de Bobigny. Les investigations ont permis d’établir qu’il avait eu un contact vendredi 31 janvier avec l’homme de 75 ans dont le corps a été découvert lundi.

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Selon les premiers éléments de l’enquête, le fonctionnaire avait laissé un message à son épouse s’inquiétant de la découverte du corps et avouant qu’il était le responsable avant de passer à l’acte.

«Différend d’ordre commercial»

Si le mobile du meurtre reste à déterminer, une source policière évoque « un différend d’ordre commercial ».

« Des traces de contusions et de sang ont été relevées sur le corps de l’homme retrouvé dans le grenier », détaille une source proche du dossier. Le logement, qui appartient à la tante de la victime, a par ailleurs été entièrement fouillé.

La victime et son frère, qui est tombé sur le corps caché sous un amas d’objets et de vêtements, se relayaient tous les trois jours pour vérifier que le lieu, mis en vente en raison du placement en Ehpad de la propriétaire, n’était pas squatté ou cambriolé.

Source : Le Parisien

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