Se fédérer ? Se soutenir ? S’entraider ou se disputer la première place ?

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Se fédérer ? Se soutenir ? S’entraider ou se disputer la première place ?

Voila la question qui se pose pour certains…  

En effet depuis les arrêts de la CEDH accordant aux militaires le droit de se syndiquer ou d’adhérer à des associations professionnelles, des personnes et des entités, bien silencieuses avant octobre 2014, se révèlent sur la toile et dans les médias.

De prime abord cet état de fait devrait nous réjouir et servir les intérêts individuels et collectifs des gendarmes et de tous les militaires. Mais malheureusement, à l’évidence,  ce n’est pas le cas actuellement.

Certaines « tensions » apparaissent et se révèlent.  Chacun tente de tirer la couverture à soi au détriment de la Liberté d’expression.

Oublié le savoir vivre, oubliée la politesse, oubliée l’éducation, oublié le respect de l’autre, oubliée la fraternité du combat commun… 

Voila qu’à nouveau apparaissent les vieux démons : l’égocentrisme, le « moi je ». Tous ces travers qui font que dans de telles conditions le combat est déjà perdu avant même d’avoir commencé…

Or la richesse et la beauté de ce combat pour les Libertés sont justement d’être issues de la diversité des idées. Combat  qui devrait s’enrichir et se compléter au lieu de  s’autodétruire  par opposition des individualités.

Au lieu de cultiver nos différences et  nous enrichir par un débat d’idées, même contradictoires, nous voyons apparaître l’insulte et la grossièreté venant de gens qui se prétendent « défenseurs de la Liberté d’Expression ».

Sans vouloir jouer les moralisateurs je pense que « ceux-ci » se reconnaîtront, même si pour une fois ils réussissent à rester silencieux… 

En attendant, à titre personnel, je me réjouis de la diversité et du nombre des « associations ou syndicats » qui vont se créer dans les mois à venir. Ceci sera la preuve que notre combat pour la Liberté d’Expression n’est pas un combat vain mais qu’il est devenu une nécessité.

Force est de reconnaître la frilosité actuelle de nos camarades de l’active, attitude provoquée et motivée par des décennies d’éducation à la soumission passive.

En attendant, en ma qualité de président de l’Association Professionnelle Gendarmerie (APG), je ne peux que suggérer à nos camarades d’adhérer  à plusieurs associations afin de se faire une idée et de choisir en connaissance de cause le vrai combat de la Liberté.

A cet effet je précise que l’APG s’engage à défendre avant tout « l’individu » injustement brimé ou blessé dans ses droits individuels, à défendre bien entendu les intérêts collectifs des militaires et de leurs familles, à faire cesser les causes des suicides exclusivement dus aux effets « collatéraux » du service et à « batailler ou lutter » pour que ces militaires et leurs familles puissent bénéficier de conditions de vie et de logement dignes. 

Enfin nous nous engageons à combattre toutes les injustices provoquées par des « petits chefs » qui,  jusqu’à présent,  se sentaient investis de tous les pouvoirs et se croyaient intouchables.

Par nos actions nous espérons redonner à nos membres le sentiment d’appartenir à une Arme d’exception, à cette Gendarmerie chargée de faire respecter les Lois mais qui en plus respecte elle-même LA Loi. C’est pourquoi je ne peux que vous inviter à adhérer à l’APG.

 

Ronald Guillaumont

Président de l’APG

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