Savoir choisir un praticien de santé selon ses besoins
Savez-vous faire la différence entre un psychiatre, un psychologue, un psychothérapeute, entre un thérapeute holistique et un thérapeute énergétique ? Savez-vous reconnaître l’utilité d’une thérapie en fonction de votre besoin ? Et surtout savez-vous ce que chaque méthode peut vous apporter, ou pas ?
Lorsqu’on a besoin d’aide, on ne sait pas toujours vers qui se tourner pour retrouver un équilibre et un bien-être suffisant pour continuer son chemin de vie dans les meilleures conditions.
Je vois souvent des personnes consulter sans savoir exactement ce qu’un praticien est capable d’offrir pour l’aider à se libérer de sa souffrance. Je vois souvent des praticiens prendre en charge des pathologies ou des problèmes qui dépassent leur domaine de compétence, menant la personne demandeuse à une errance thérapeutique qui induit invariablement encore plus de souffrance.
J’avais donc ici envie de vous faire une petite cartographie de différentes thérapies qui accompagnent les souffrances globales. Je parle ici de souffrance globale car les douleurs et pathologies physiques sont toujours reliées à des souffrances émotionnelles, psychiques et vibratoires : Pour vous donner un exemple, une dépression entraînera toujours des dérèglements physiologiques (des douleurs, des inconforts, une fragilité accrue aux maladies, à certaines addictions) et énergétiques, et un problème de santé physique tels un eczéma ou un cancer, mènera le plus souvent à une déstabilisation émotionnelle (inquiétude, peur, colère) et psychologique (ruminations mentales, projections négatives, stress), une baisse du niveau vibratoire, entraînant ainsi fréquemment une amplification de la maladie et/ou la survenue d’autres pathologies. Sur le plan énergétique, un faible niveau vibratoire mènera toujours à une mauvaise santé physique et à des troubles émotionnels et psychiques. Pour mieux comprendre l’influence de notre état vibratoire sur notre santé et notre vie, cliquez ici. Tout ce qui nous constitue est interdépendant, interrelié, et influence notre état global, dans un sens et dans l’autre.
C’est pourquoi, lorsqu’on est malade, tant sur le plan physique que psychologique, l’accompagnement que l’on choisie est important pour se donner les meilleures chances de guérir.
Voici différents types de praticiens auxquels vous pouvez faire appel et ce que vous pouvez en attendre (cette liste n’est pas exhaustive) :
LE MEDECIN GENERALISTE : Il est souvent la première personne que l’on va voir car le plus connu et celui qui nous offre une mise en lien entre notre état physique et un traitement possible. Il est formé pour établir un diagnostic en fonction de nos symptômes. Son expertise lui permettra, soit de nous prescrire un traitement le plus souvent appuyé sur la chimie, destiné à atténuer ou faire disparaître les symptômes de notre problème, soit si le problème semble dépasser son domaine de compétence, nous adresser à un confrère spécialiste (chirurgien, psychiatre, kinésithérapeute…), et lorsqu’il est suffisamment ouvert et informé, à un autre praticien (acupuncteur, fasciathérapeute, naturopathe, phytothérapeute, hypnothérapeute, énergéticien, psychothérapeute, somato-psychopédagogue) et/ou vous conseillera de travailler sur votre stress par des techniques appropriées (méditation, yoga, tai-chi , Qi gong, Gymnastique sensorielle…), car le stress est le responsable principal du déclenchement et le facteur numéro un de la non guérison de la très grande majorité maladie. Il est à noté que le stress peut-être physique, émotionnel et/ou mental et que l’on n’a pas toujours conscience de son existence.
LE MEDECIN SPECIALISTE : Le spécialiste s’est formé à traiter une problématique particulière qui occasionne des symptômes physiques ou psychologiques spécifiques que l’on nomme souvent à tord maladie pour simplifier le lien entre diagnostic et traitement. Lorsqu’on va le voir, il étudie le symptôme, focalise son attention sur le lieu de la souffrance et propose un traitement en conséquence. Il a un regard et une connaissance pointue sur un lieu de vous et il fait abstraction de tout le reste (le reste du corps, votre environnement, votre passé, l’origine possible du problème…). Il traite le symptôme avec des médicaments et/ou une chirurgie et tente de le faire disparaître. Certains rares spécialistes ouverts et informés peuvent vous conseiller, pour compléter leur prescription et/ou action, d’autres pratiques ou d’autres praticiens pour renforcer le traitement proposé, ou lorsqu’ils ne trouvent pas eux-même de solution à votre problème.
LE PSYCHIATRE : Je tiens à souligner le cas particulier de ce médecin spécialiste du mental car il y a souvent confusion entre psychiatre, psychologue et psychothérapeute. Le psychiatre est un médecin. Il est formé, comme tous les médecins, à observer un symptôme et à trouver une solution médicamenteuse le plus souvent chimique, au problème. A moins qu’il ne se soit formé à l’accompagnement psychologique en plus de sa formation de médecin psychiatre, il est donc un prescripteur de médicament. Sa spécialité est de reconnaître un symptôme psychologique et de trouver la ou les molécules chimiques qui viendront atténuer ou faire disparaître ce symptôme.
Si vous avez parcouru mon blog, vous avez compris que le symptôme n’est que la face émergée de l’iceberg de la maladie. Le symptôme est en effet un signal que quelque chose de nous n’est pas respecté. Une sorte de messager de l’origine de la pathologie qui remonte souvent à plusieurs années, voir même souvent à notre petite enfance, et qui est toujours multifactorielle. Pour plus de détails concernant ce sujet essentiel pour notre guérison, c’est ici.
Donc lorsqu’un praticien ne travaille qu’a l’éradication d’un symptôme, comme le psychiatre le fait, il ne fait que baîllonner le messager et la guérison ne peut être au rendez-vous. Il est à préciser, qu’atténuer ou faire taire un symptôme, peut toutefois être utile afin de faciliter l’engagement du patient vers un traitement de fond qui sans cette aide ne serait pas envisageable. La souffrance psychologique est en effet parfois si envahissante et lourde qu’elle empêche toute ouverture à autre chose que la focalisation sur la souffrance. Dans le cas d’une souffrance extrême, le traitement chimique provisoire sera donc un point d’appui utile, voire incontournable pour dépasser le pic de la crise et retrouver un équilibre suffisant pour traiter l’origine du problème.
Par contre, envisager un traitement médicamenteux de longue haleine, sans l’assortir d’un travail de fond pour rechercher et guérir ce qui a déclenché le symptôme, est stérile et ne mène jamais à la guérison. Il peut même mener à une dépendance à la molécule chimique prescrite et à terme, à une atteinte grave des tissus neuronaux, de l’équilibre psychologique et de tout le corps, et donc à une amplification de la maladie et de la souffrance. Un traitement chimique doit donc toujours être envisagé sur une durée la plus courte possible, et uniquement comme support de thérapie de fond car les médicaments endommagent toujours l’équilibre naturel du corps et son potentiel d’autoguérison. Pour approfondir le sujet, voyez cet article issu du travail du Dr Deepak Chopra.
LE TRAVAIL DE FOND
LES PSYCHOTHERAPIES : UNE DEMARCHE MENTALE
Le psychotérapeute ou psychologue ou psychanalyste qui propose cet accompagnement psychologique n’est pas un médecin (sauf pour les médecins qui se sont formés). Il est un praticien de l’aspect mental de l’origine de la maladie et/ou de la souffrance. Il ne vous prescrira donc pas de médicament. Son travail consiste en une écoute et un accompagnement à la verbalisation centrée sur la personne, son environnement, son histoire, ses symptômes psychologiques majoritairement, et leurs conséquences sur votre vie présente. C’est un accompagnement destiné à revisiter le passé et à ouvrir la conscience sur le lien entre maladie ou souffrance présente et événements et souvent traumatismes (parfois oubliés), de notre vie passée.
LE PSYCHANALYSTE propose une écoute de l’histoire et des pérégrinations mentales du patient dans une posture silencieuse principalement. Il ouvre certaines portes d’associations mentales à des symboliques, et à des compréhensions par quelques mots. La thérapie psychanalytique est très longue (plusieurs années) et nécessite de nombreuses séances parfois plusieurs fois par semaine.
LE PSYCHOLOGUE OU PSYCHOTHERAPEUTE, outre le travail d’écoute et l’ouverture à la verbalisation et à un voyage intérieur vers le passé, propose souvent des outils pratiques telle la thérapie cognitivo-comportementale ou TCC, pour amener le patient à se libérer de ses blocages et souffrances et lui offrir plus de confort de vie. Il est dans une démarche d’écoute et de guidage beaucoup plus actif que le psychanalyste.
Les psychothérapies qui travaillent sur l’origine de la souffrance et donc l’histoire de la personne, s’adressent essentiellement à l’aspect psychologique de l’être. Le corps, ses aspects physiologique et énergétique ne sont donc pas pris en considération dans ces approches.
Si vous avez fait ce type de démarche, vous avez peut-être remarqué que vous connaissez votre histoire par cœur, vous avez fait de multiples liens, et êtes arrivé à d’innombrables compréhensions sur votre fonctionnement et l’origine de votre mal-être mais que la souffrance est toujours là.
C’est normal. Car l’être humain est un être complexe qui n’est pas uniquement constitué et dépendant du seul mental. Il est composé également d’un corps – son incarnation, sa mise en chair matérielle sur cette terre, qui contient tout le reste, y compris le mental car sans corps pas de mental – et d’une structure émotionnelle et énergétique. Lorsqu’on ne travaille que sur un pôle de notre être, on passe à côté de la synergie et de la conscience de la globalité qui pourraient nous permettre de guérir l’intégralité de l’origine de la souffrance et donc ses symptômes.
C’est ainsi que les thérapies holistiques, qui travaillent sur l’intégralité de ce qui nous constitue, ont un impact bien plus large que le travail uniquement tourné vers un seul pôle de ce que nous sommes – telles la médecine conventionnelle ou la psychothérapie. On ne peut pas guérir le corps sans s’intéresser à la dimension psychologique, émotionnelle et énergétique de la personne. On ne peut pas guérir le mental sans regarder l’aspect physiologique, émotionnel et énergétique de la personne. On ne peut pas se libérer de ses souffrances sans prendre en compte les aspects corporel, émotionnel et l’histoire de la personne.
LE SOIN ENERGETIQUE
Je vois beaucoup de personnes qui, las de ne pas trouver de solutions à leur souffrance dans le cadre des médecines officielles, ou désireuses d’obtenir une guérison miraculeuse sans effort, se tournent vers les soins énergétiques.
LES PRATICIENS ENERGETIQUES qui proposent leur soins sous de nombreuses formes (Reiki, chamanisme, lecture d’âme, soins esséniens…), travaillent à une résolution de l’aspect subtil et non matériel de l’origine des problématiques. Ils font appel à des forces invisibles, à des guides, à l’Energie de la Source, à des esprits… pour accompagner votre guérison.
Le soin énergétique ou bio-énergétique, selon le praticien, peut-être très efficace. Il permet de placer sur votre chemin des points d’appui de connaissance et de guérison très variés : une rencontre, un événement de vie agréable ou désagréable, la guérison ou le déclenchement d’une maladie, un accès à des compréhensions jusqu’alors imperçues, une ouverture à de nouvelles perceptions, le déblocage d’une émotion, la libération ou l’amplification d’une douleur… qui vous permettent d’avancer sur votre chemin de croissance, de libération, de conscience et de guérison.
Il est à noter que les soins énergétiques et toute autre forme de soin d’ailleurs, peuvent nous apporter le très agréable comme le très douloureux, la transformation profonde comme l’impression d’aucun changement. Gardons toutefois à l’esprit qu’un soin a toujours un effet – même si on n’en a pas conscience – et que cet effet est toujours profitable. Pour plus d’info concernant cette affirmation, cliquez ici.
Mais son résultat et surtout la manière dont il se donne, dépend toujours du degré d’implication, de conscience et de responsabilité que nous nous offrons dans la démarche.
Plus nous sommes impliqués (ce qui veut dire que nous ne sommes pas passif et n’attendons pas que le praticien fasse tout à notre place – ce qui ne fonctionne pas), plus le résultat est transformateur et profond. Plus nous avons ouvert notre conscience et prenons la responsabilité des effets du soin, plus le résultat est doux et puissant, même si la douceur peut parfois sembler bien relative car les étapes inconfortables que provoquent un changement, sont le plus souvent incontournables.
Vous l’aurez compris, le soin énergétique, même s’il peut-être extrêmement transformateur, travaille sur un aspect qui nous dépasse souvent, et ne nous permet pas forcément de mettre en lien de manière consciente notre globalité corporelle, mentale, émotionnelle et énergétique. Je parle ici de conscience car elle est un incontournable de la guérison (voir ici pour approfondir le sujet).
Et selon ma pratique et mes expériences, c’est bien cela qui guérit le fond et nous permet de ne plus subir notre vie dans la souffrance mais de la traverser, et le cas échéant de la guider, vers notre plein épanouissement, la paix et beaucoup moins de souffrances et de maux du corps : la mise en lien consciente de tout ce qui nous constitue. La conscience permet également de choisir un thérapeute qui colle au plus près à nos besoins et nous évite aussi de nous adresser à un praticien malhonnête ou dangereux pour notre équilibre.
C’est pourquoi, les pratiques qui réunissent et agissent sur tous les paramètres qui nous constituent – le corps, le mental, l’émotion et l’énergie – , permettent un cheminement harmonieux et beaucoup plus confortable de vie.
L’ACCOMPAGNEMENT GLOBAL ou HOLISTIQUE
Je ne vais pas ici vous parler d’autres pratiques d’accompagnement global, car je ne parle jamais de ce que je n’ai pas expérimenté. Je vais en quelques mots vous exposer mon outil principal d’accompagnement, la Somato-psychopédagogie. J’utilise aussi l’EMDR, les soins bio-énergétiques et énergétiques, et beaucoup d’autres petits outils de nettoyage et de déconditionnement qui agissent sur la sphère inconsciente et vibratoire, mais la Somato-psychopédagogie est le point central de ma pratique. Cette méthode permet la mise en lien de notre globalité psycho-corporelle, émotionnelle et spirituelle et l’ouverture de conscience. Pour plus de détails, vous pouvez trouver un article dédié à cette méthode dans ce lien.
LA SOMATO-PSYCHOPEDAGOGIE
En quelques mots, la Somato-psychopédagogie qui comme son nom l’indique est une pédagogie plutôt qu’une thérapie, dans le sens où elle permet l’autonomisation de la personne par l’enseignement à la connaissance et au respect de soi, s’appuie sur une écoute du corps, une mise en lien entre langages corporel, émotionnel et mental. Elle utilise quatre outils qui permettent la réUnion de tout ce que nous sommes sur le plan matériel, mental et énergétique :
La Fasciathérapie permet au praticien d’entrer en relation de réciprocité informative/vibratoire avec la personne par un toucher sensible qui ouvre à une réception et à une transmission d’informations non verbales, pouvant ainsi libérer les mémoires tissulaires et les faire remonter à la conscience. La Fasciathérapie permet également d’apporter une réponse apaisante aux douleurs physiques et aux souffrances psychologiques. Elle agit en effet sur le stress tissulaire, émotionnel et mental.
La méditation Pleine Présence une méditation centrée sur l’observation du Vivant en nous et ce qu’il a à nous dire de nos fonctionnements, vient apporter un support d’autonomisation afin de prolonger le travail de connaissance et d’acceptation de soi engagé au cours des séances.
La Gymnastique Sensorielle, sorte de méditation en mouvement, permet également dans un apprentissage et une pratique de mouvements codifiés lents et doux, de prendre conscience de ses blocages et limitations et de les dépasser en douceur. Elle permet également de soulager la douleur physique et d’entrer dans une relation à soi et au monde plus harmonieuse, plus consciente et plus paisible.
La verbalisation, toujours présente à chaque séance, permet de mettre en lien les tenants et aboutissants des différentes expériences traversées au cours des pratiques et dans les expériences quotidiennes. Elle permet également par un guidage adapté, de renouer en douceur avec le passé douloureux et de le remettre en perspective afin de ne plus lui laisser le loisir d’envahir notre espace présent. Cet outil de mise en mots de ses perceptions et compréhensions internes, permet une intégration et une capacité accrue à valider le subtile du langage non verbal. Il peut être utilisé en solo par la suite dans un travail de verbalisation écrite.
L’intérêt important de la Somato-psychopédagogie est que tous ses outils, exceptés la Fasciathérapie, sont enseignés afin d’être utilisables sans la présence du thérapeute. Ils permettent donc un cheminement autonome.
Voilà, j’espère que ces quelques informations auront pu éclairer votre chemin afin de mieux savoir choisir l’accompagnement le mieux adapté à votre besoin du moment.
Je vous souhaite le meilleur.
Claire Relience – Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique
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