Saint-Quentin : l’ex jaloux invective les gendarmes

Un jeune homme de Saint-Quentin, âgé d’une bonne vingtaine d’années, a mal vécu sa séparation avec sa petite amie. Le différend du couple a tourné au vinaigre.


Les gendarmes ont été menacés verbalement par l’individu.

Une quinzaine de jours après sa rupture, il a décidé de revenir au domicile familial de la fille, partie pourtant habiter ailleurs. Quelles étaient vraiment ses intentions ?

Comme il connaissait les lieux, le Saint-Quentinois a tenté d’entrer par l’arrière de la propriété, moment où des voisins ont appelé la gendarmerie en suspectant un cambriolage. Une fois introduit dans la maison de son ex-compagne, l’individu s’en serait pris, à travers des propos virulents, au père de la fille à l’écart de leurs problèmes. « À l’arrivée des forces de l’ordre, il s’était sauvé à bord de son véhicule naturellement signalé », raconte un témoin.

Placé sous contrôle judiciaire

Il n’avait rien volé, ni cassé mais il avait fait peur à la famille, raison pour laquelle sa précédente concubine, avertie de son passage, est venue porter plainte à Bohain dans la foulée. Le Saint-Quentinois avait-il imaginé le scénario ? Toujours est-il qu’en passant devant la brigade du chef-lieu de canton, sa jalousie l’a poussé à l’extrême. Il s’est garé en plein milieu de la chaussée, avant d’outrager et menacer des militaires venus à sa rencontre pour le raisonner.

« Il parvenait à se soustraire en faisant de la rébellion », lui a reproché la substitut du procureur de la République hier. « L’individu, difficilement maîtrisable, s’est d’ailleurs sauvé à pied dans la nature, en abandonnant sa voiture, avant d’être interpellé par une patrouille quelques instants plus tard.

Compte tenu de son comportement et de ses attitudes déplorables, il a été placé en garde à vue 48 heures et donc présenté au parquet. Il sera jugé le 2 septembre. Jusqu’à cette date, il est placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de rentrer en contact avec son ancienne compagne. On ne sait pas s’il avait ou non des antécédents judiciaires.

Source : L’Aisne Nouvelle

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