Un petit garçon de 8 ans est mort noyé dans la baignoire de l’appartement familial, ce mercredi, à Saint-Herblain. Sa tante et son compagnon sont soupçonnés de meurtre et d’actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort.
Un petit garçon de 8 ans est mort noyé dans la baignoire de l’appartement familial, ce mercredi à Saint-Herblain, dans le quartier de la Crémetterie. Sa tante et le compagnon de celle-ci ont été placés en garde à vue. Ils ont été présentés à un juge ce vendredi soir, en vue d’une mise en examen pour meurtre sur mineur, torture et actes de barbarie ayant entraîné la mort.
Plongé pieds et poings liés dans une baignoire d’eau froide
Ce mercredi, les secours sont appelés à Saint-Herblain par un couple qui explique que le petit garçon s’est noyé dans la baignoire. Ils ont tout de suite des doutes en découvrant des traces de liens sur ses poignets et ses chevilles. La police est prévenue. Le couple est immédiatement arrêté.
En garde à vue, l’homme et la femme expliquent que l’enfant aurait été plongé pieds et poings liés dans une baignoire d’eau froide. Les cordelettes ont été retrouvées dans l’appartement. Il s’agirait d’une punition, apparemment, pour une raison futile. La tante a expliqué l’avoir puni parce qu’il aurait mangé des bonbons alors qu’il était diabétique. Auparavant, l’enfant aurait aussi dû faire des flexions, pendant une heure, avant d’être frappé. Le petit garçon été apparemment régulièrement victime de violences du même type : attaché et plongé dans la baignoire. Le procureur de la République parle d’un « climat de persécution ». Des témoins confirment. Qui a fait quoi, ce mercredi ? Pour l’instant, c’est difficile à déterminer, les deux se renvoient la faute.
Arrivé de Côte-d’Ivoire en août et victime de violences depuis
Le petit garçon était arrivé à la fin de l’été de Côte-d’Ivoire, envoyé par sa mère, pour vivre avec sa tante à Saint-Herblain. Les violences duraient apparemment depuis ce moment-là. Deux autres enfants vivaient dans l’appartement, un de trois ans et un bébé de 18 mois qui, eux, ne présenteraient pas de traces de violence. Tous les deux ont été placés par l’aide sociale à l’enfance.
Source : France Bleu
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