Saint-Georges-de-la-Couée : le point sur les recherches de la journée
Les recherches dans l’étang n’ont rien donné pour l’instant. Elles devraient se poursuivre ce dimanche. | Gendarmerie nationale
Qu’est devenu le couple de propriétaires de la maison incendiée le 4 février à Saint-Georges de la Couée ? La nouvelle journée de recherches, ce samedi, n’a rien donné.
Les enquêteurs ont travaillé toute la journée au Rompay, à Saint-Georges-de-la-Couée, ce samedi pour tenter de découvrir des indices susceptibles d’expliquer ce qui s’est passé là-bas, le jeudi 4 février.
Ce matin-là, à 5 h, les gendarmes sont appelés pour un incendie au domicile d’un couple d’origine allemande, âgé d’une soixantaine d’années, Élizabeth Honke, épouse Schneider, et Eitel Brandeburg. Le feu n’est circonscrit qu’aux environs de 10 h. Des enquêteurs dépêchés sur place font alors une enquête de voisinage pour tenter de savoir si les habitants de la maison étaient présents ou non dans la commune. Dans le même temps, d’autres gendarmes commencent à procéder aux premières investigations sur site.
Les premiers éléments de l’enquête font apparaître plusieurs départs de feu. Des ossements sont découverts dans la cendre d’une dépendance. Ces fragments s’avèrent être pour partie d’origine humaine. La gendarmerie a déployé une vingtaine de gendarmes sur place, ainsi que quatre techniciens en identification criminelle (TIC) du groupement de gendarmerie de la Sarthe.
Vendredi 5 février, les enquêteurs poursuivent leurs investigations et fouillent les décombres de la propriété. Mais aucun élément de nature à faire avancer l’enquête n’a été relevé par les hommes du TIC de la gendarmerie du Mans et les gendarmes de la compagnie de La Flèche.
Pendant ce temps, les recherches sur le couple se poursuivent. Mais elles ne permettent pas de le localiser.
Ce samedi 6 février, nouvelle journée d’enquête sur le site. Les plongeurs de la gendarmerie de Nantes, appelés en renfort, sondent l’ensemble des points d’eau de la propriété et ceux l’environnant à la recherche de nouveaux indices. Suspendues en raison de la nuit, les recherches au plus loin devraient se poursuivre dimanche.
En parallèle, les gendarmes de la compagnie de La Flèche ont notamment procédé à une battue dans le petit bois situé à l’est de l’habitation, mais aucun élément n’y a été découvert.
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