Saint-Étienne : police et gendarmerie pourraient partager le même bâtiment

Une réunion a eu lieu ce jeudi matin, au ministère de l’Intérieur pour voir comment financer la construction d’un hôtel de sécurité intérieure à Saint-Étienne, dans la Loire. Le bâtiment pourrait abriter à la fois les policiers et les gendarmes, dans le quartier du Soleil.

Le futur Hôtel de sécurité intérieure devrait être construit dans le quartier du Soleil, une friche étant disponible derrière la gare de Saint-Étienne Châteaucreux. Devigne © EPA Saint-Etienne / Devigne

Ce sera une première en France : la gendarmerie et la police nationales pourraient partager le même bâtiment dans le quartier du Soleil, à Saint-Étienne, dans la Loire. Aucune échéance encore avancée pour l’ouverture ou la pose de la première pierre. Et pour cause, cet « hôtel de la sécurité intérieure » doit encore être financé. Il faudrait réunir 40 à 50 millions d’euros, voire 60 millions, selon certaines sources.

A l’origine de ce projet : la vétusté des locaux du groupement de gendarmerie de la Loire, rue Claude-Odde, près du stade Geoffroy-Guichard, locaux ouverts dans les années 1970. La gendarmerie nationale réfléchit ainsi à une nouvelle solution immobilière depuis le début des années 2000, à la fois pour les services et pour loger les militaires. Seule une partie des familles vit à la caserne et l’État doit louer des appartements à l’extérieur pour les autres. Il s’avère par ailleurs que la Police nationale, installée au bout du cours Fauriel cherche aussi de nouveaux locaux. Le commissariat date lui des années 60 et ne s’avère guère fonctionnel.

Mutualiser les services, faires des économies

 

D’où l’idée de regrouper les deux entités dans un même bâtiment. Saint-Étienne experimenterait ainsi la mutualisation de certains services comme l’accueil et  l’entretien des véhicules. Les deux corps pouraient aussi partager les laboratoires pour leurs enquêtes, la cour d’honneur et les salles de réunion. L’occasion de voir quelles économies ce genre de rapprochement pourrait générer. C’est là que cette expérience « pilote » intéresse le ministère de l’Intérieur, auquel les gendarmes sont rattachés depuis 2009.

L’hôtel de sécurité de Saint-Étienne nécessiterait environ deux hectares. Cette surface est tout à fait disponible dans le quartier du Soleil, derrière la gare Châteaucreux de Saint-Étienne, notamment le long du boulevard Fauriat. L’obstacle à lever est principalement financier : réunir le budget nécessaire en limitant l’impact sur les finances publiques. D’où la réunion qui se tient ce jeudi au ministère de l’Intérieur avec notamment le député socialiste de la Loire, Régis Juanico, le maire de Saint-Étienne, le préfet de la Loire et des représentants de la gendarmerie et de la police.

Source : France Bleu

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